En 2018, René Lacaille aura 72 ans : cela ne fait pas un compte rond pour un anniversaire sur scène, mais cel a fera aussi 65 ans que René joue. 65 ans de fidélité à la musique de l’île de la Réunion et d’ouverture sur les autres musiques, celles qu’on dit du monde, le jazz, la chanson française… Pour célébrer les 65 ans du Kaméléon de la musique Réunionnaise, plusieurs événements et projets se mettent en place.
En résidence au Théâtre de Verre, René Lacaille et ses enfants présentent une création avec Piers Faccini et Vincent Ségal ce vendredi 30 mars à Châteaubriant, qui partira pour la Réunion, où elle sera donnée les 5, 6 et 7 avril
Plus d’un mois de concerts et de stages, de rencontres à la Réunion… Concerts les 13, 14, 21 (création Madoré au Teat), médiation culturelle au Port (Kabardock)
Retirage en vinyle
Retirage en vinyle des premiers titres de René des années 70-80, avec le label Bongoe Joe de Genève. Mise à disposition en numérique de l’ensemble des anciens titres de René Lacaille , période 1970-1985.
Et surtout, réédition de l’album Cordeon Kaméléon (2009), jamais distribué et introuvable jusqu’à maintenant sur internet. Cordéon Kameleon est emblématique de ce que René est devenu comme musicien. Puisant dans ses racines séga et maloya, les mélangeant avec les influences de tous les musiciens qu’il a croisé, et créant une très belle fratrie autour de lui et de la musique réunionnaise, avec de nombreux invités ( Bob Brozman, Denis Pehan, André Minvielle, Vincent Ségal, Daniel waro, Loy Erlich, Cyril Atef …)
Musicien étonnant, figure emblématique de la musique réunionnaise, René Lacaille est né en 1946 dans une famille de musiciens de bal «la poussière» à la Réunion. Il joue avec son père et ses frères, à la batterie et à l’accordéon, avant de passer à la guitare et au saxophone, en autodidacte. Il quitte la Réunion une première fois en 1966. En métropole, il apprend le solfège avec son frère Renaud, trompettiste.
Il rentre à la Réunion au début des années 70 pour la grande aventure des groupes qu’il monte sur place :
Ad Hoc, Caméléon, avec Alain Péters et Loy Erlich. Ils créent ensemble ce qu’on appelle le maloya électrique : René ne joue plus alors que de la guitare.
Vendredi 30 mars 2018, 20h30
Théâtre de Verre
Châteaubriant