Football : #Ramener la coupe à la raison.
Lors du premier festival du 5 au 7 août prochain, qui se tient sur le site de la Carrière à Fégréac, les militants du groupe d’Amnesty International Redon organisent une action symbolique d’envergure. Ils alertent sur les violations des droits des milliers de personnes migrantes exploitées au Qatar dans le cadre du mondial 2022.
Amnesty International Redon convie le public à un spectaculaire lâcher de ballon géant le samedi 6 août 2022 à partir de 17h. C’est juste avant le spectacle de HK ses musiciens à la Carrière de Fégréac
En présence du président d’Amnesty International France, Jean-Claude Samouiller.
Créé par l’association redonnaise les Semeurs d’étoiles avec le soutien d’Amnesty International France, ce gigantesque ballon de 4 m de diamètre, aux couleurs de l’ONG, sera lancé dans le ciel, avec un message à destination de la FFF, de la FIFA et des autorités du Qatar.
#Ramenerlacoupealaraison
Dans quatre mois, l’Équipe de France de football va se rendre au Qatar. Et avec elle des équipes du monde entier avec leur cortège de staffs, de journalistes et de supporters. Le Qatar a vendu des paillettes : des stades derniers cris, des hôtels de luxe, des restaurants, du personnel à disposition… Mais l’envers du décor fait froid dans le dos.
« Des milliers de travailleurs migrants sont morts ou ont été blessés sur les chantiers de la coupe du Monde du Qatar. Des conditions de vie et de travail indignes, dans une chaleur extrême et sans protection adéquate. Aucune enquête n’a été menée par les autorités du pays. Les organisations de défense des droits humains ont également documenté les heures de travail excessives, le travail forcé, les vols de salaire et de passeports ainsi que bien d’autres abus », déclare Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.
« A Amnesty International, nous demandons que les responsabilités soient établies et que les réparations soient accordées aux victimes et à leur famille. »
« La première Coupe du monde organisée au Moyen-Orient aurait dû être un moment de joie et de fierté pour les amateurs de football du monde entier. Mais comment faire la fête devant de telles violations massives des droits humains ? »
