Johanna Rolland, David Samzun, Rémy Nicoleau et Daniel Guillé dénoncent le non-respect des engagements du président de la République avec l’abandon annoncé du projet Ecocombust.
Les salariés de la centrale EDF de Cordemais ont été informés aujourd’hui d’un probable abandon par la direction d’EDF du projet Ecocombust. Retenu dans le cadre de l’Appel à Manifestations d’Intérêt national sur les granulés de biomasse, le projet Ecocombust devait donner lieu à l’expérimentation d’une usine de production d’un nouveau combustible à base de bois de récupération (« black pellets »).
« L’abandon annoncé du projet Ecocombust, que nous avons toujours soutenu, serait une très mauvaise nouvelle pour le territoire, pour ses emplois, pour sa transition énergétique.
Ce projet innovant témoigne pourtant de l’engagement sans faille des salariés et des élus du territoire à trouver des solutions opérationnelles pour construire une politique énergétique en capacité de sortir des seules solutions carbonées. En tant qu’élus locaux des principaux territoires concernés, nous dénonçons fortement la méthode, à savoir une décision prise en dehors de toute logique territoriale et en rupture avec des engagements clairs pris par l’État, énoncés par le Président de la République lui-même il y a tout juste un an. » déclarent Johanna Rolland, maire de Nantes, présidente de Nantes Métropole, David Samzun, maire de Saint Nazaire, président de Saint Nazaire Agglo, Rémy Nicoleau, maire de Saint-Etienne-de-Montluc, président de la communauté de communes Estuaire et Sillon et Daniel Guillé, maire de Cordemais, vice-président de Estuaire et Sillon.
De son côté, le Rassemblement National, par la voix de son Délégué départemental de Loire-Atlantique, Gauthier Bouchet, déclare dans un communiqué :
« Nous soutenons les revendications des syndicats qui, dès avril dernier, avaient souligné la viabilité technique d’une transition vers la biomasse. EDF et l’État doivent aujourd’hui assumer leurs responsabilités et clarifier leur position.
Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique appelle l’État et la présidente du conseil régional des Pays de la Loire, Christelle Morançais, à prendre des mesures immédiates et à apporter des réponses claires sur l’avenir de la centrale de Cordemais. Nous rappelons que madame Morançais avait notamment indiqué en 2021 son souhait d’étudier la faisabilité d’un petit réacteur modulaire (PRM) pour reconvertir le site ; possibilité que nous avions alors soutenu. Le maintien d’une activité industrielle sur le site est impératif pour éviter la transformation de la centrale en une friche industrielle. »