Un intérimaire d’Erbray condamné pour des « violences » simultanées sur sa compagne actuelle et sur son ex
NANTES, 7 novembre 2023 – Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné ce mardi 7 novembre 2023 un habitant d’Erbray pour les violences en état d’ivresse qu’il avait infligées le 5 février 2022 à sa compagne actuelle et à son ex-épouse à Châteaubriant (Loire-Atlantique).
Le 5 février 2022, la gendarmerie de Châteaubriant avait été appelée au domicile de Natacha XXX : sur place, Jérémy XXX, son ex-mari, était « dans un état second », « alcoolisé » et « très énervé ».
Il s’en prenait à Guylaine XXX, sa nouvelle compagne, hébergée temporairement chez l’ex-femme de son compagnon. Il lui avait asséné des coups de poing et de pieds, avant de s’emparer d’un couteau de cuisine et de « s’en prendre à lui ».
Natacha XXX, son ex-compagne, avait également reçu des coups par la même occasion en tentant de s’interposer. Les deux femmes avaient alors contacté des amis et voisins, qui avaient également de raisonner le prévenu, mais en vain.
Un Gros Problème avec l’Alcool
Ce mardi 7 novembre 2023, à la barre du tribunal correctionnel de Nantes, cet intérimaire de 28 ans a admis avoir « pété les plombs » ce jour-là mais sans pouvoir l’expliquer. S’il reconnaît avoir insulté Natacha XXX et Guylaine XXX, cet homme qui « n’est pas de nature violente » ne « se souvient pas » les avoir poussées, comme elles l’ont pourtant rapporté. « J’avais un gros problème avec l’alcool » a-t-il néanmoins admis, expliquant que cela le mettait « dans un état violent ».
Son casier judiciaire fait, en effet, état de six condamnations entre 2014 et 2022 pour divers délits routiers en lien avec l’alcool. Il avait récemment été condamné à trois mois de prison avec sursis probatoire et devait suivre des soins. Jérémy XXX se fait donc « suivre depuis 4 ou 5 mois ». « J’ai fait des conneries et c’est allé trop loin », admet-il, assurant que sa consommation « a beaucoup diminué » depuis le début de ses soins.
Lors de ses réquisitions, la procureure de la République avait reconnu un « investissement réel et authentique [du prévenu] dans le cadre de ses soins ». Elle avait donc requis un stage sur les violences intrafamiliales à l’encontre de Jérémy XXX.
Une peine qui « aurait du sens », avait confirmé l’avocat de la défense. La présidente du tribunal correctionnel de Nantes s’est rangé à leurs avis. Jérémy XXX devra accomplir à ses frais un « stage de sensibilisation aux violences intrafamiliales ». S’il ne s’y soumettait pas, il encourerait deux mois de prison ferme./MJ (PressPepper) Visuel JP.Dalbera