Châteaubriant

Châteaubriant : la liaison douce a du succès

À Châteaubriant, l'aménagement du territoire passe aussi par des mobilités douces. La liaison pour les piétons et les cyclistes entre la gare de Châteaubriant et la Courbetière fête son premier anniversaire.

Châteaubriant : la liaison douce a du succès auprès des piétons et des cyclistes. Que ce soit pour aller au travail, faire ses courses en zone commerciale, effectuer son jogging dominical ou simplement marcher, la voie douce a séduit les habitants du territoire et les touristes.

Sur cette première année, au niveau du pont de la Grenouillère, rue d’Angers, il a été comptabilisé 51 772 déplacements. Il y a les cyclistes pour 49% et les piétons pour 51%. Ce qui plait avant tout est que la voie est en site propre, sécurisé. On peut s’y promener sans crainte de se faire renverser par les véhicules motorisés.

Les promeneurs du dimanche le sont également en semaine. On peut y circuler librement, à son rythme, avec des enfants en bas âge.

Autant de piétons que de cyclistes

Les utilisateurs ont tout de suite vu l’avantage de cet itinéraire pour se rendre ou revenir du travail. Pas de cote, pas d’embouteillage, pas de ralentissement et la proximité immédiate de la nature rend de bonne humeur.

À l’époque de la construction de la ligne de chemin de fer Sablé-sur-Sarthe Montoir-de-Bretagne, on adoptait souvent le tracé des vallées. On évitait ainsi les pentes les plus raides que les premières locomotives n’auraient pu gravir. C’est donc le terrain  idéal pour reprendre la marche ou le vélo.

À Châteaubriant il est opportun de transformer le réseau ferroviaire fermé et déferré pour créer un itinéraire qui dessert la ville en évitant la circulation automobile.

Un itinéraire sécurisé pour une mobilité douce

L’itinéraire qui part de la gare de Châteaubriant s’étend au nord vers la rue du Maréchal Foch. Il longe la voie ferrée qui mène vers Rennes. Le projet souhaite rejoindre le lycée Moquet-Lenoir pour que les élèves accèdent facilement à la gare et au pole intermodal.

Au niveau de la rue du Maréchal Foch, la voie douce se dédouble. Une voie bifurque vers Soudan, Pouancé, Segré empruntant l’ancienne ligne de Sablé-sur-Sarthe. Vers l’Ouest, la liaison part en deux directions à partir de la rue du 8 mai 1945. Une voie file vers l’étang de la Coubetière, puis Louisfert, et Saint-Vincent-des-Landes.

Le projet du Département de Loire-Atlantique, à terme, est de rejoindre Saint-Nazaire et la Vélodyssée. L’autre voie longe les jardins ouvriers de l’avenue de l’Aubinais puis, 500 m plus loin, croise la route de Vieille-Voie. Elle continue ainsi vers Rougé. Elle remplace l’ancienne ligne de chhemin de fer de Ploërmel.

Visuel : Alain Moreau.

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