Châteaubriant : un nouveau record de pauvreté est atteint dans le nord du département. La commune, habituée à brandir les médailles, les décorations, les trophées, ne manquera pas de mettre en avant ce nouveau record.
Alors que la pauvreté touche 7,6 % de la population française, Châteaubriant détient un nouveau record avec le taux de pauvreté le plus élevé du département de Loire-Atlantique : 19 %*. Soit près d’une personne sur 5 qui a des difficultés pour se nourrir, se loger et vivre dans la dignité. Au premier rang, on trouve les chômeurs, les mamans solo et les jeunes. Les retraités sont un peu moins touchés.
À #Châteaubriant, ce sont 2181 personnes adultes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Cela place Châteaubriant plus pauvre que la Pologne (15,4%), Malte (17,1%), le Portugal (17,2%), ou même la Grèce(17,9%).
Le seuil de pauvreté est égal à 940 euros par mois. Son calcul prend la moitié du revenu médian en France, fixé à 1880 euros mensuels.
Le résultat de plus de 20 ans de la même gestion
Dans cette sous-préfecture du Nord de la Loire-Atlantique, la population décroit. Châteaubriant retrouve le même nombre d’habitants qu’en 1968 ! Les communes rurales ainsi que la ville centre perdent de la population. Les jeunes ne restent pas après leur scolarité. Certains s’expatrient loin pour être assurés de trouver un travail digne et assez rémunérateur pour envisager l’avenir.
À Châteaubriant, il y a de grandes inégalités
Dans le nord de la Loire-Atlantique, il y a de grandes disparités de revenus.
Pour l’année 2019, en temps que responsable public soumis aux obligations déclaratives, le président de la communauté de communes indique gagner en net après impôts la somme de 26 3 019 €. Il perçoit en outre les émoluments de maire pour un montant de 18 886 € nets. Et pour clore, 14 142 €, toujours en net, en tant que président de la com-com Châteaubriant-Derval.
Dans le cumul de ses nombreux mandats, Alain Hunault déclare 0 euro en tant que président des maires de l’arrondissement de Châteaubriant. Il émarge également à zéro euro, au poste de vice-président des maires de Loire-Atlantique. Idem pour sa fonction de président de la société des courses hippiques de Châteaubriant. Il fait cela par pur désintéressement, sans doute.
À cela s’ajoute une participation financière directe dans le capital de deux Sociétés Civiles Immobilières (SCI) à hauteur de 50 et 40% et un patrimoine immobilier confortable.
*(Source: Observatoire des inégalités)