Châteaubriant

YARA : une exigence de transparence

Les association de droit à l'environnement s'expriment dans une Tribune Libre sur la situation de Yara, usine d'engrais, classée Seveso, seuil haut, proche de la raffinerie Total dans la banlieue de Saint-Nazaire

Réunies le 1ᵉʳ octobre 2024, les associations et organisations qui réclament la lumière sur le devenir du site Yara et ses structures, l’avenir de ses salarié(e)s, constatent l’omerta entretenue par le sous-Préfet sur ces différents sujets. Elles interpellent la population et pas seulement les membres d’une commission de Suivi de Site qui veut être la seule référence du représentant de l’État. Il ne peut y avoir d’un côté celles et ceux susceptibles de recevoir l’information et de l’autre, une population, en première ligne en cas d’accident, tenue dans l’ignorance.

Ce refus d’informer les citoyen.nes cache mal la complaisance de l’État dénoncée à de nombreuses reprises envers un patron qualifié de « voyou » par plusieurs élus locaux et de plusieurs autres qui envisageaient de porter l’affaire en justice.

Transparence sur le dossier Yara

On ne plaisante pas avec la dangerosité du nitrate d’ammonium. Sa nocivité n’est plus à démontrer. L’épisode du cargo RUBY chargé de 20 000 tonnes de ce même produit, rejeté des ports de la Mer du Nord et de la Manche, en est une illustration.

Une raison supplémentaire pour être exigeant.es et revendiquer la transparence sur le dossier YARA.

Deux nouveaux temps forts de mobilisation ont été définis par le collectif d’associations et d’organisations.
– Un rassemblement le samedi 2 novembre à 11 h devant la sous-Préfecture de Saint-Nazaire avec le soutien de l’association nationale « les Ami.es de la Terre ».
– Un 2ᵉ rassemblement le mercredi 6 novembre 2024 à 14 h 30 devant la Mairie de Montoir de Bretagne à l’occasion de la réunion de la Commission exceptionnelle de Suivi de Site qui aura à entendre les réponses de l’industriel et de l’État aux interrogations des associations.

Au regard des enjeux, le collectif appelle la population à assurer le succès de ces initiatives.

Association Environnementale Dongeoise des Zones à Risque et du PPRT (AEDZRP), Association des Habitants de Gron, ATTAC, Bretagne Vivante, Hord’laLoire, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Natur-action, Stopbure en Retz, Terre et Mer pour l’avenir du vivant, Vivre à Méan-Penhoët (VAMP). Avec le soutien de EELV St-Nazaire Agglo, Élu·es CARÈNE Ensemble Solidaire et Écologiste, FSU, LFI (Côte Sauvage, Presqu’île), Groupement des agriculteurs biologiques de Loire-Atlantique (GAB-44), NPA, Union syndicale Solidaire

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