Le lundi 25 novembre 2024 a lieu la journée nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Reconnu, sur le plan national, comme étant l’un des tribunaux les plus impliqués dans l’information, la prévention et la protection des femmes victimes de violences conjugales, le tribunal judiciaire de Nantes a souhaité organiser cette année, un évènement d’ampleur, dans ses murs.
L’impact social des violences
Cette journée, consacrée à l’impact des violences conjugales sur la santé physique et psychique des femmes victimes, est principalement orientée à l’attention des victimes, des professionnels de santé et des publics intéressés.
Plusieurs temps forts ponctueront la journée avec, dans un premier temps, une présentation par le président du tribunal et le procureur sur le déroulé de l’après-midi. Puis, aura lieu un forum des associations et des institutions dédié à l’information et à l’échange entre professionnels et le public, puis, avec la tenue d’une table ronde réunissant des professionnels de la santé et de la justice sur le thème de l’impact des violences sur la santé des femmes (voir programme joint).
Enfin, une soirée consacrée aux performances artistiques viendra clôturer cet événement avec notamment une prestation scénique jouée par des femmes victimes de violences, et la diffusion de court-métrages suivie d’échanges.
Deux temps de parole sont organisés
Cette journée s’avère possible grâce à la participation bénévole de nombreux partenaires : les Beaux-arts de Nantes, une quinzaine d’associations spécialisées dont notamment SFLA, l’observatoire départemental des violences faites aux femmes, Citad’elles, ADAES 44, des professionnels de santé reconnus au niveau national, la police nationale et la gendarmerie nationale.
Ce forum peut être l’occasion pour le public de s’informer sur le rôle et la place des divers partenaires. Le traitement judiciaire des violences faites aux femmes a connu une véritable révolution au cours des dernières années, en particulier à Nantes. Ce moment d’échange avec le public peut être l’occasion pour celles et ceux qui le souhaitent de s’informer sur la réalité de la pratique judiciaire, éloignée de certains clichés encore trop souvent véhiculés.
Visuels : Gustave Deghilage.