Viol de Nantes : Le Ministère demande une enquête dans l’affaire du viol et du meurtre de C…, une jeune fille de 15 ans et demi. Ce dimanche, dans un communiqué : « Les inspecteurs du ministère, déjà présents sur place depuis vendredi soir, devront remettre les premières conclusions de leur mission le vendredi 4 septembre. »
La Chancellerie a saisi vendredi 28 août, l’Inspection Générale de la Justice ( IGJ). Date à laquelle les enquêteurs arrivaient à Nantes. Ils évalueront si la prise en charge du suivi socio-judiciaire de l’auteur des faits a correctement été effectué. Cela concerne autant les obligations générales et les obligation particulières.
Samedi 29 août, lors d’une conférence de presse, Yvon Ollivier, procureur-adjoint de Nantes précisait que l’inculpé respectait ses obligations. Notamment qu’il se rendait tous les deux mois à la consultation d’un psychothérapeute.
Un multirécidiviste au même mode opératoire
L’homme arrêté jeudi 27 août est un multirécidiviste. En 2005, la Cour d’Assises de la Vienne le jugeait pour une série de viols et d’agressions sexuelles. La Cour le condamnait à l’époque à 18 années d’emprisonnement. A cette peine s’ajoutait un suivi socio-judiciaire d’une durée de dix ans. Il était libre en février 2016. Depuis il résidait avec sa compagne à Mésanger, commune au nord d’Ancenis. Il travaillait de nuit, comme chef d’équipe dans une briqueterie de la Boissière-du-Doré.
François Vergneaud, reconnaissait, jeudi 27 août 2020, le viol et le meurtre d’une jeune fille de 15 ans et demi, une semaine plus tôt. Ce jour là, le jeudi 20 août, il attirait sa victime dans un immeuble désaffecté, rue Adolphe Moitié, à Nantes. Il reproduisait le même mode opératoire que dans les viols commis entre 2001 et 2003. Son acte commis, il dissimulait les traces à l’aide d’eau de Javel et en incendiant les lieux.
L’homme de 46 ans a été mis en examen samedi 29 août en fin de journée. Il est sous l’inculpation des chefs d’homicide volontaire, de viol en récidive et de destruction volontaire par incendie en récidive légale.
L’Inspection Générale de la Justice résulte de la fusion, au 1er janvier 2017, de l’inspection générale des services judiciaires, de l’inspection des services de la protection judiciaire de la jeunesse et de l’inspection des services pénitentiaires.