Ce samedi 16 novembre à 23 h (Heure Française), alors qu’il évoluait dans le groupe de tête de l’option ouest, Louis Burton a prévenu son équipe à terre et la direction de course du Vendée Globe qu’il venait d’entendre un bruit très inquiétant : un « gros crac » qui a immédiatement attiré son attention à bord de l’IMOCA Bureau Vallée.
Après avoir pris toutes les précautions nécessaires et effectué une série de vérifications, il a constaté la présence de fissures sur le pont du bateau (au niveau de l’écarteur du Gennaker), pouvant risquer d’affecter l’intégrité structurelle du bateau.
Louis poursuit les investigations. Le skipper de l’IMOCA Bureau Vallée reste en course.
Plus d’informations à venir.
Louis Burton se passionne très tôt pour les sports mécaniques. Les voitures et les bateaux le fascinent. Mais à son âge, il est plus facile de prendre la barre d’un bateau que le volant d’une voiture. Les dés sont jetés, c’est en bateau qu’il s’exprimera.
Un itinéraire de marin pas comme les autres
Dès son premier stage sur la plage de l’Île aux Moines, dans le Golfe du Morbihan, à la 3ème marche du podium du Vendée Globe, Louis Burton n’a pas eu un itinéraire de marin comme les autres.
De 4 ans à 14 ans, il participait tous les étés à un stage de voile d’un mois, sur la plage de l’Île aux Moines. Il a aussi pu naviguer en famille, puisque son père adorait passer ses vacances en famille. Bretagne Nord, Bretagne Sud ou encore la Grèce, c’est destinations n’ont plus de secret pour Louis.
À 14 ans, il récupère un catamaran de sport. Louis et Nelson, son frère, goûtent leurs premières régates : “On a beaucoup navigué avec ce bateau !” Deux ans plus tard, il se lance en laser avec quelques amis de lycée et participe à son premier championnat : UNSS sur un lac en région parisienne.
Visuels : le skipper de Bureau Vallée Louis Burton (FRA) est photographié le 18 octobre 2024 à Saint-Malo, France. (Photo par Benjamin Sellier)
