Châteaubriant

Une première manifestation ce mardi à Châteaubriant

Le temps maussade et l'appel d'un seul syndicat à manifester ont vu une petite centaine de personnes manifester ce matin à Châteaubriant

La manifestation à ‘appel de la CGT n’a pas attiré les foules ce matin, mardi 1ᵉʳ octobre 2024. Une petite centaine de personnes était tout de même au rendez-vous à 10 h 30, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Châteaubriant. Les retraités de la métallurgie, de l’hôpital et des services étaient présents. Sous la bannière FSU des enseignants du lycée Moquet-Lenoir étaient également de la partie. On a vu une bannière du CHS de Blain et une autre du mouvement ATTAC flotter parmi les manifestants.

Serge Adry a pris la parole pour dénoncer la politique du président Macron, qui perdure avec le gouvernement de Michel Barnier, comme si les dernières élections législatives de juin et juillet derniers n’avaient servi à rien.

Une première manifestation ce mardi à Châteaubriant

 » Nous voilà une nouvelle fois dans la rue pour défendre nos revendications…Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital ou l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisses des dépenses publiques.

Inscrivant cette manifestation dans le contexte local, le secrétaire CGT de Châteaubriant précise :

À Châteaubriant, nous voyons aussi l’emploi industriel qui se dégrade dans les entreprises, chez Kuhn, à la FMGC, par exemple, 200 intérimaires sont remerciés pendant que les salariés de ces entreprises subissent du chômage partiel ou des modifications de leurs horaires.

L’austérité, c’est toujours pour les mêmes

Le syndicat dénonce également que la retraite, l’assurance chômage, la Sécurité sociale et les salaires soient les premières cibles de la politique d’austérité qui s’annonce pour combler le déficit abyssal qu’ont laissé les soi-disant Mozart de la finance, Bruno Lemaire et Emmanuel Macron.

À la suite de la prise de parole, une femme est venue au micro pour dénoncer l’injustice du traitement social des personnes en situation de handicap.

Les manifestants, femmes et hommes, n’ont pas défilé dans les rues de la sous-préfecture du nord de la Loire-Atlantique. Ils et elles se sont promis de se retrouver bientôt en intersyndicale pour amplifier la lutte contre les injustices et la précarité.

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