Châteaubriant

Un P’tit truc en plus à Émeraude Cinémas Châteaubriant

Un première réalisation pour l'humoriste Artus qui signe ici un film tendre, drôle...Un million d'entrées dès la première semaine.

Un P’tit truc en plus à Émeraude Cinémas de Châteaubriant.

Un film réalisé par Artus, avec Artus, Clovis Cornillac, Alice Belaïdi (1 h 39)

Les horaires des séances à Émeraude Cinémas de Châteaubriant

Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé. Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.

Un p’tit truc en plus est né de l’envie d’Artus de montrer ce dont sont capables les personnes porteuses d’un handicap mental : « Elles ont un imaginaire incroyable, une magie, ou une folie, qu’on ne rencontre pas ailleurs. C’est avec elles que je voulais faire un film. Pas sur elles. Le handicap, en soi, n’est pas le sujet. Ce film, c’est une colonie de vacances, avec tous les moments de vie que cela suppose, mais puissance mille parce que l’histoire, est portée et jouée, par des gens qu’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma. »

« J’avais été fasciné par Le Huitième jour. A l’époque, je me suis dit : ‘ça y est, ça s’ouvre !’. Mais la porte s’est refermée aussi sec. J’ai voulu y retourner parce qu’il faut que les choses bougent : les différences sont une force, j’en suis convaincu. Si on peut en rire, c’est sain et c’est mieux : moi-même, j’ai été gros et j’ai été le premier à faire des vannes sur mon corps… – De toutes façons, j’ai un côté sale gosse : plus tu me dis de ne pas aller sur un sujet et plus j’y vais. (Rires). Et il y a cinq ans, j’ai commencé à écrire ce film. »

Première réalisation pour Artus

Pour Un p’tit truc en plus, son premier film derrière la caméra, Artus n’a pas choisi la facilité puisqu’il dirige onze acteurs en situation de handicap mental. Il se rappelle : « C’est ce que tout le monde m’a dit et j’en avais évidemment conscience. Mais si je ne devais en faire qu’un seul, alors, je voulais que ce soit celui-là. On s’est heurtés à beaucoup de refus. On a entendu des phrases complètement dingues – « bon, ça va, on sait qu’ils existent, on va pas les montrer non plus » C’est affligeant. »

« Ça raconte la peur, le rejet que suscite le handicap, aujourd’hui encore. Mais justement, c’est pour ça qu’il faut aller sur ces sujets-là. Moi, en tous cas, plus on me disait « non », plus j’avais envie de faire ce film. »

 

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