Un étudiant de 26 ans décédé suite au vaccin Astra Zeneca. A la suite de la découverte, le jeudi 18 mars 2021, à son domicile nantais, du corps sans vie d’un étudiant en médecine âgé de 26 ans, le procureur de la République de Nantes a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort sur le fondement de l’article 74 du Code de procédure pénale. Ce jeune homme étai étudiant en sixième année de médecine. Il était originaire de la Turballe ( Loire-Atlantique).
L’enquête a permis d’établir que la personne décédée avait été vaccinée contre la Covid 19 (Astra Zeneca) le 8 mars 2021, soit dix jours après.
Une autopsie médico légale a été réalisée le 19 mars 2021 dont les conclusions ont été communiquées au parquet le 22 mars. Afin de préciser les causes et les circonstances de la mort, il est apparu nécessaire de procéder à des analyses complémentaires.
En l’état, il convient d’attendre les conclusions de ces expertises pour déterminer avec certitude les causes du décès.
Du coté de l’ANSM » Aucun élément ne permet de mettre en cause le vaccin Astra Zeneca »
“Dans le cadre de notre surveillance renforcée des troubles thromboemboliques, nous avons été informés d’un cas de décès d’une personne, plusieurs jours après une vaccination avec le vaccin AstraZeneca”, a annoncé lundi soir l’ANSM dans un communiqué. “À ce stade, aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin. Ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV)”, précise l’Agence de Santé.
» Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, une enquête de pharmacovigilance est mise en place pour surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage. Les résultats de cette évaluation et de ce suivi ont été présentés et discutés collégialement lors du comité de suivi hebdomadaire de l’ANSM avec le réseau français des CRPV du 18 mars 2021, afin d’identifier des signaux potentiels et d’envisager les mesures à prendre. » poursuit l’ANSM.
Ce vaccin a suscité bon nombre de questions dans les dernières semaines à cause du risque de thrombose qu’il poserait. Plusieurs enquêtes ont été lancées et certains pays d’Europe ont suspendu temporairement la campagne de vaccination avec le vaccin d’AstraZeneca.