Source parquet de Nantes – Hier soir (18 octobre 2024), peu après 21 heures, une personne appelle les services de police après avoir constaté qu’un individu marchait sur la voie publique, porteur d’un fusil dont il faisait usage pour tirer en l’air.
Parvenu sur place (rue Léon Ignasak à Saint Herblain, banlieue de Nantes), les effectifs de police (BAC et CDI) indiquent que l’homme a lâché son chien à leur encontre, de sorte qu’ils ont été contraints d’abattre l’animal avec leur arme de service.
L’homme de 72 ans fait feu à l’encontre des policiers, justifiant des tirs en retour. Atteint par des projectiles, un fonctionnaire de police est blessé à l’épaule et à la cuisse, nécessitant son transport à l’hôpital.
Le Raid appelé en renfort
L’individu s’est alors retranché dans une caravane. Le RAID a été actionné. Sur requête du parquet, le Juge des Libertés et de la Détention a autorisé une perquisition de nuit. À 23 heures, les fonctionnaires de police du RAID investissent les lieux, sans avoir à faire usage de leurs armes. Ils découvrent l’homme, blessé par balle. L’individu a été immédiatement transporté à l’hôpital et a été opéré au cours de la nuit. Ses jours sont considérés comme étant toujours en danger. Il n’a pu être entendu à ce stade et sa garde à vue a dû être levée au cours de la nuit.
Il s’agit d’un homme âgé de 72 ans, dont le casier judiciaire porte la trace de sept condamnations prononcées entre 1996 et 2013 pour divers faits de violences, port d’arme prohibé, dégradations ainsi que des infractions routières.
Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une du chef de tentative d’homicide volontaire au préjudice d’un fonctionnaire de police, confiée à la DCOS de Nantes (Ex-PJ) et l’autre à l’antenne IGPN de Rennes, afin de déterminer les circonstances de l’usage des armes par les fonctionnaires de police.
Ce samedi soir, le procureur annonce le décès de l’homme de 72 ans à l’origine des tirs sur les policiers.
Visuel de Une : Alain Moreau.