« Gabriel Attal laisse l’école dans un état lamentable ».
Alors que 12 millions d’élèves font leur rentrée en France, Jean-Claude Raux a tenu à être aux côtés des personnels de l’Éducation nationale, des familles et des élèves ce lundi matin. C’est donc à Rougé ( au nord de la Loire-Atlantique, près de Châteaubriant _ NDLR) à l’école publique 1,2,3 Soleil puis à l’école privée que le député de la circonscription a fait sa rentrée, sans cartable, mais avec une liste de propositions pour le système éducatif français en poche.
Accueilli par la directrice d’école et l’équipe pédagogique et accompagné des élu·es de la commune, la discussion s’est très vite orientée sur deux difficultés prégnantes : d’une part le manque de professeur·es remplaçant·es sur le secteur, d’autre part la carence de places en classes Ulis, rendant la promesse d’école inclusive encore inachevée.
Jean-Claude Raux insiste : « Nous devons remercier tous les personnels de l’Éducation nationale, qui malgré le manque de moyens et les incertitudes réussissent à maintenir la stabilité et assurer le service public d’éducation nationale. Ils et elles font tenir l’école debout pour nos enfants. »
Le ciment de la république
Défenseur de l’école publique que le député qualifie de « ciment de la République », il s’est de nombreuses fois alarmé des conséquences de la politique destructrice menée pendant sept ans par Emmanuel Macron et son Premier ministre : « Gabriel Attal laisse l’école dans un état déplorable sans avoir tenu aucune de ses promesses. »
Que ce soit pour un lycée professionnel émancipateur pour les élèves, la revalorisation salariale du corps enseignant ou des AESH, pour la sauvegarde des classes en ruralité ou contre la réforme du choc des savoirs, Jean-Claude Raux s’est attaché à défendre partout, tout le temps « le premier des services publics ».
Pour le député : « L’éducation est une cocotte-minute prête à exploser si on n’apporte pas très vite les réponses adaptées. » Le Nouveau Front Populaire, arrivé en tête des législatives, est très clair sur les chantiers à mener pour que l’école se relève.
Revaloriser les personnels de l’Éducation nationale
Dans cette continuité, Jean-Claude Raux explique : « D’urgence, il nous faut rendre l’école totalement gratuite, revaloriser directement les personnels de l’Éducation nationale, notamment pour répondre à la crise d’attractivité et alléger les classes. 19 élèves maximum permettront à chacun et chacune de bénéficier de l’accompagnement spécifique dont il ou elle a besoin ! C’est fondamental, que ce soit à la campagne ou en ville. Cela aidera notamment à aller vers une école vraiment inclusive, car elle est encore loin de répondre aujourd’hui aux besoins des enfants à cause de moyens insuffisants.»
Membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation et fortement investi sur les questions de santé mentale, le député souhaite s’engager fortement sur la question de la médecine scolaire, un des « plus grands déserts médicaux de France ». Un tiers des postes de médecins de l’Éducation nationale sont vacants et le nombre de médecins scolaires a chuté de 15 % depuis 2013, une situation qui ne peut plus durer selon Jean-Claude Raux qui rappelle « que la santé mentale des jeunes et des enfants se dégrade à vitesse grand V ! »
Visuel de Une : Julie Kertesz.
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