On respecte le brame du cerf jusqu’à la mi-octobre, ce cri profond qui résonne en forêt… Il annonce la saison des amours. Tête haute et dressée, le cerf brame pour signaler sa présence…
Pendant cette période, des précautions particulières s’imposent pour assurer la quiétude des animaux dans les forêts domaniales de la région. L’Office National des Forêts (ONF) des Pays de la Loire rappelle ici quelques règles pour contribuer à préserver les richesses faunistiques des massifs forestiers.
Le brame, une période cruciale pour les cerfs
On respecte le brame du cerf. La période du brame est particulièrement sensible pour les cerfs. Réceptifs aux odeurs, bruits et déplacements, le moindre dérangement peut en effet perturber leur comportement, voire empêcher leur reproduction.
En effet, il faut plusieurs heures pour que le cérémonial s’installe, et une présence humaine, un effluve, suffisent pour le rompre…Chaque année, de nombreux curieux et passionnés se pressent en forêt, pour entendre les sons émis par ces grands animaux.
Si vous choisissez de venir en forêt à cette période pour écouter le brame, l’ONF rappelle qu’il est nécessaire de respecter ces règles pour ne pas perturber le cycle des grands cervidés.
Ne vous écartez pas des chemins forestiers autorisés
Soyez le plus discret possible : ni lampe de poche, ni flash (article R428-9 du Code de l’Environnement, amende pouvant aller de 135 à 750 euros).
Ne cherchez pas à vous approcher des animaux. Le brame doit être avant tout une période d’écoute. Les cerfs peuvent se montrer très agressifs et représentent un danger pour les personnes trop curieuses… Contentez-vous de les écouter. N’emmenez pas votre chien, même tenu en laisse
Pour éviter d’avoir à déplorer des comportements déplacés, les routes forestières traditionnellement fermées à la circulation feront l’objet d’une attention toute particulière en cette période de brame également, et ce jusqu’au 15 octobre. Une campagne de sensibilisation est également diffusée auprès des partenaires locaux de l’ONF et au sein des massifs.
Tout contrevenant sur les routes fermées risque une contravention (Art R 163-6 du code forestier, 135 euros). Ces mesures assurent la préservation de la biodiversité biologique présente en forêt.
Visuels : ONF