Nantes : Les professionnel.les du spectacle à nouveau dans la rue. Ils et elles appellent à un nouveau rassemblement samedi 13 février 2021.
Les professionnel.les du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma, les artistes auteurs, les enseignants artistiques réunis en Assemblée Générale mardi 9 février à Nantes à Stéréolux appellent à une nouvelle journée d’action le samedi 13 février.
Rendez-vous au Miroir d’eau à 14h .
Les manifestants se rendront en cortège et en musique jusqu’à la place Graslin. avec les performances artistiques du mouvement #Ragedelart Mouvement Nantes. Ils et elles montreront la diversité des métiers du spectacle. Les artistes termineront l’action par une nouvelle Assemblée générale. Celle-ci décidera de la poursuite de la mobilisation.
« Le gouvernement est toujours sourd à nos revendications »
Les professionnel.les du spectacle du spectacle sont en colère contre le Gouvernement, et le font savoir.
« Montrons lui que nous ne sommes pas prêts à baisser la garde et à rentrer dans le rang. Nous n’accepterons pas que la Culture soit sacrifiée ! Venez nombreux et nombreuses pour obtenir ensemble les mesures urgentes à mettre en place pour que toutes et tous. Nous qui sommes comédien.ne.s, musicien.ne.s, chanteuses et chanteurs, danseuses et danseurs, circassien.ne.s, marionnettistes, artistes auteurs, les technicien.ne.s du spectacle ou enseignant.e.s artistiques. Nous voulons à nouveau travailler. »
Nantes : Les professionnel.les du spectacle dans la rue
Dans le dernier communiqué de la Fédération CGT Spectacle « Défaites de la musique et de la diversité culturelle » : Appel à actions des professionnels du spectacle ! on y lit :
« Voici maintenant près d’une année que nos lieux de spectacle et de cinéma sont fermés à coup d’interdictions administratives. Voici donc près d’une année que les artistes et professionnels du spectacle ne peuvent plus présenter leurs œuvres au public. Faute de travail, nous mourrons. Pour faire face à l’urgence sociale, nous avons posé nos revendications auprès du ministère de la Culture.
Nous demandons : une nouvelle « année blanche » pour les intermittents ; un plan pour l’emploi de 115 millions d’euros par an pour financer les salaires des artistes et des techniciens en répétition, en résidence et pour toute autre forme de travail possible dans la période ; la garantie de la continuité de tous nos droits sociaux (maladie, maternité, prévoyance, médecine du travail, etc.) ; le recalibrage du « fonds d’urgence » pour le rendre accessible à tous les artistes auteurs. Nos demandes sont simples. Pourtant, le gouvernement s’entête et poursuit sa stratégie du pourrissement et se rend coupable du marasme qui se profile pour nos professions. […]. »
Visuel Kristine Maerel.