Monts d’Arrée : la Région au côté des sinistrés. Alors que les incendies semblent désormais maîtrisés, le Président de Région s’est rendu, ce jeudi, au Mont Saint-Michel de Brasparts. Il a fait le point sur la situation. accompagné d’élus locaux. Étaient présents les responsables du Parc naturel régional d’Armorique (PNRA), du SDIS, du Département et de la profession agricole. Loïg Chesnais-Girard a échangé sur les conséquences de ces derniers jours sur la faune, la flore, les agriculteurs et l’activité touristique.
Le président annonçait, lors de ce déplacement, la mobilisation de la Région pour accompagner le territoire et les acteurs impactés. C’est le plus important qu’ait connu les Monts d’Arrée depuis 1976, avec près de 1800 hectares de landes brûlées.
40 exploitations agricoles
Venu saluer les pompiers, le Président de Région a souligné le rôle déterminant joué par les agriculteurs. L’activité de fauchage et de pâturage a sans doute permis de contenir la progression du feu. Sur le périmètre du sinistre, on dénombre environ 40 exploitations. La moitié est engagée dans des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), gérées par la Région et, localement, par le Parc naturel régional d’Armorique.
Afin d’assister au mieux les agriculteurs impactés, le PNRA se mettra directement en relation avec eux s’agissant du maintien des aides de la Politique agricole commune (PAC), en lien avec la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), pour le premier pilier, et la Région Bretagne, pour le deuxième pilier (MAEC). La collectivité se tient d’ailleurs prête à activer la clause de force majeure qui permettrait aux exploitants de percevoir, dès à présent, leur aide annuelle pour 2022.
Elle portera aussi une attention particulière aux éleveurs qui ont perdu des prairies, fragilisant ainsi leur situation économique. La Région soutient le programme LIFE Landes d’Armorique, porté par le PNRA, en partenariat avec le Département et Bretagne Vivante. Ce programme vise à restaurer 200 hectares de landes d’ici à 2026. Et ce avec le soutien de l’Europe, du Ministère de la Transition écologique et de la Région. La Bretagne mobilise 1,6 M€ sur 5 ans.
Les conséquences sur le tourisme
Chef de file du développement économique en Bretagne, la Région suivra aussi de près l’impact des incendies sur l’activité économique. Les premiers effets sont perceptibles, suite aux annulations de réservation et aux remboursements des touristes. Ce travail devra être approfondi pour cerner les conséquences sur les commerces, les lieux culturels et restaurants alentours. Afin de soulager les acteurs les plus touchés, la Région propose de travailler avec les élus locaux à la mise en place d’un dispositif spécial de soutien, comme elle l’avait fait pour les entreprises commerciales et artisanales de Morlaix, suite aux inondations de juin 2018.
