Michel Ménard vole au secours des paludiers de Loire-Atlantique. Le président du département demande que soit faite clairement la distinction entre le sel industriel ramassé à la machine, puis chauffé et traité après récolte, du sel artisanal, cueilli manuellement et vendu après séchage, sans aucune autre transformation.
Dans un courrier adressé à Marc Fesneau, ministre de l’agriculture, Michel Ménard se dit inquiet pour le devenir de la filière bio du sel marin de Guérande :
» En Loire-Atlantique, nous avons la chance de voir à l’œuvre 300 paludiers et paludières donner naissance au fameux sel de Guérande. Les 2 220 hectares des marais salants des bassins de Guérande et du Mès, sans oublier ceux de Bourgneuf-en-Retz, fournissent ainsi plus de 16 000 tonnes de sel et 700 tonnes de fleur de sel chaque année, grâce au renfort de 3000 emplois saisonniers.
Le cahier des charges pour obtenir un sel de label « Agriculture biologique » ne permet malheureusement pas la distinction entre ces deux techniques de récolte. Cette confusion est regrettable pour le consommateur, induit en erreur par une labellisation trompeuse. »
Michel Ménard insiste auprès du ministre pour la création d’une labellisation en agriculture bio du sel de mer.
Un label Rouge et une IGP
En Loire-Atlantique, le sel de mer se récolte à Guérande, Batz-sur-Mer, Le Croisic et La Turballe. Au sud, il y a également l’exploitation du sel à Bourgneuf-en-Retz. Depuis 1991, le sel de Guérande obtient un label Rouge. Puis en mars 2012, il obtient l’indication géographique protégé de la part de la Commission européenne.
Visuel : Artisans du Sel