Levée partielle des interdictions de pêche à pied des coquillages. Cala concerne la partie qui va du Pouliguen à Saint-Michel-Chef-Chef.
Par arrêté du 4 juin 2020, le Préfet de la Loire-Atlantique a levé les interdictions de pêche, de ramassage, de transport, de stockage et de commercialisation à titre professionnel et de loisir,
de coquillages destinés à la consommation humaine en provenance des zones littorales de la Loire-Atlantique comprises entre Le Pouliguen et Saint-Michel-Chef-Chef.
Cependant, les interdictions de pêche à pied de loisir demeurent sur toute une zone du littoral. Précisément, celle qui s’étend de la baie de Pont-Mahé, commune d’Assérac, à la baie de La Govelle, commune de Batz-sur- mer. Cela concerne également l’Île Dumet et les traicts du Mès et du Croisic.
Une micro-algue appelée dinophysis qui produit une toxine
Ces interdictions font suite à la prolifération d’une micro-algue appelée dinophysis qui produit une toxine qui se concentre dans la chair des coquillages et peut entrainer des troubles digestifs chez le consommateur de coquillages. Les toxines ne sont pas détruites par la cuisson.
L’apparition de Dinophysis dans les eaux côtières est généralement observée en été. Certaines conditions hydrologiques, telles que la stratification des masses d’eaux en couches de température et de salinité différentes, sont connues pour favoriser son développement. Lors des épisodes toxiques DSP, les moules sont les coquillages qui sont généralement les plus toxiques. Et notamment qui se contaminent le plus vite.
Mais d’autres coquillages sont concernés. Ce sont les palourdes, les coques, les donaces (ou donax). Mais aussi les amandes de mer, les huîtres, les pectinidés, etc.
Il est conseillé aux consommateurs de ne pas ingérer ces coquillages. De toute évidence, il convient de détruire les coquillages qui proviennent des zones fermées.
Il est également conseillé de ne pas consommer des coquillages dont l’origine géographique n’est pas connue ou incertaine.