Législatives Châteaubriant-Ancenis : les premiers bugs de campagne. Les électeurs et les autres habitants dotés d’une boite aux lettres reçoivent jour après jour les professions de foi des candidat.es aux prochaines législatives de juin prochain.
Dans la 6e circonscription de Loire-Atlantique, ce sont onze candidat.es qui s’affrontent. Le plus jeune candidat, macroniste, ex-socialiste est le premier a foncer dans la bataille. Tel Rastignac, il veut conquérir la capitale. Il compte siéger à l’Assemblée nationale, succédant ainsi à Yves Daniel, député sortant, dont on cherche encore le bilan.
Les documents de campagne présentent un photo-montage de Jordan Esnault à coté du Président de la République et un livret explicatif. Les promesses, son bilan et ce que le candidat compte faire pour la circonscription, s’il est élu. Il n’y a pas un mot, rien sur son revirement du parti socialiste au parti présidentiel. Il faut dire qu’avec Yves Daniel, il a été a bonne école. Lors de ces deux mandats, on retiendra une question au gouvernement sur les ondes électro-magnétiques induites par les éoliennes. Cela tombe bien. Les électeurs n’ont vu que du vent et juste une girouette changer de bord.
Morceaux choisis
Dans sa profession de foi, Jordan Esnault nous explique qu’il a reçu un enseignement à Châteaubriant, à Nazareth, tout d’abord, puis à l’institution St Joseph, ensuite. Visiblement, il était dispensé de cours d’orthographe et de français. On se régale :
Je m’appelle Jordan Esnault, j’ai 29 ans, je suis né et j’ai grandis (sic) à Châteaubriant…
Puis plus loin…
Après des études de droit et un début de carrière professionnel (resic).
On ne sait pas pour les études de droit, mais visiblement, Jordan Esnault en a fait aussi de travers.
Le fringant candidat nous apprend, encore dans sa logorrhée, qu’il travaille en ce moment, comme collaborateur parlementaire_d’Audrey Dufeu, NDLR_. Il y a un an, il disait de lui qu’il était consultant en stratégie d’innovation sur les sujets data et numérique. Je pense qu’il faut simplement revoir les fondamentaux.
Cela arrive à chacun d’entre nous de commettre des fautes d’orthographe. Là, le candidat n’a eu de cesse de parler d’ équipe. Cela signifie que ses collaborateurs sont nuls en orthographe. Ou plus simplement, qu’il n’a soumis à personne sa profession de foi. Dans ces cas là, Jordan Esnault travaille solo. Et ne pas prendre plus soin de son orthographe lorsque l’on se présente devant des électrices et des électeurs, avec la prétention de relever la France, est simplement un manque de respect.
N’y avait-il pas dans l’air, une réforme de l’enseignement en cours ?