Châteaubriant

Le Harcèlomètre : un baromètre du harcèlement

Le harcèlement, on en parle chaque jour. Dans le concret un simple outil efficace est remis aux élèves des collèges.

Le Harcèlomètre : un baromètre du harcèlement, l’idée essaime en nord Loire-Atlantique. Une règle de carton plastifiée remise, imprimée à 5000 exemplaires et distribuée dans les collèges du Pays de Châteaubriant et du secteur de Nozay.

Vendredi 15 novembre 2024, à l’institution Sain-Joseph de Nozay, une classe de 6ᵉ reçoit la visite des gendarmes. Sous l’œil attentif du commandant de la compagnie de Gendarmerie de Châteaubriant, M.Julien Balitch, l’adjudant-chef Vincent Pasquier, de la Maison de Protection des Familles, aiguise l’attention des collégiens. Le gendarme les questionne sur leurs connaissances en matière de harcèlement. Les mains des élèves se lèvent pour apporter leurs réponses. Chacune, chacun répond avec application. Visiblement, le sujet intéresse.

Comment identifier le harcèlement ?

Le sujet passionne les enseignantes qui dans la cour du collège échangent entre elles après la présentation fait en classe.

Le Harcèlomètre : un baromètre du harcèlement
Armelle Lulbin, directrice du collège Saint-Joseph de Nozay s’entretient avec M.Julien Balitch, commandant de la compagnie de Gendarmerie de Châteaubriant. © Alain Moreau.

Du vert au rouge selon, l’échelle de l’harcèlomètre reprend les situations auxquelles l’enfant peut-être confrontées un jour. En vert, le comportement sain avec les autres, le respect de ses camarades, en jaune, les attitudes de passivité lorsque l’on est témoin de quelque chose. Et en orange et rouge, les rumeurs, les moqueries, la publication de faussses informations, puis plus grave encore, les coups bas, l’humiliation en public. Cette règle permet à l’élève victime de comprendre le niveau de ce qu’il subit et à l’agresseur en devenir de se rendre compte de ses actes.

Ce que dit la Loi du harcèlement scolaire ?

Le harcèlement scolaire est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende lorsqu’il a causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’a entraîné aucune incapacité de travail.

Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 € d’amende lorsque les faits ont causé une incapacité totale de travail supérieure à huit jours.

Le Harcèlomètre : un baromètre du harcèlement

Les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 150 000 € d’amende lorsque les faits ont conduit la victime à se suicider ou à tenter de se suicider.

Pour signaler un e-mail malveillant www.signal-spam.fr, un sms malveillant www.33700.fr et un contenu illicite, www.internet-signalement.gouv.fr

Le concours de la Casden, de la MGEN et de la MSA a été nécessaire pour l’impression de l’harcèlomètre.

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