La plateforme Sealhyfe en pleine croissance. Ce lundi, un temps magnifique au large du Croisic, pour une balade en mer. La presse française et internationale ( NHK,..) était conviée par Matthieu Guesné, ( photo) Fondateur et Président Directeur Général de Lhyfe pour une conférence de presse sur site. Les partenaires de Lhyfe sur la plateforme SEM-REV ont pris tour à tour la parole. Bertand Alessandrini, directeur de la fondation OPEN C, Olivier Cuny de Geps Techno, ou Jean-Baptiste Avrillier, directeur de Centrale Nantes.
Un pari en passe d’être gagné
Mais ce lundi 26 juin, c’est l’hydrogène produit par Lhyfe qui a la vedette. De l’hydrogène produit en mer, à partir d’une éolienne et d’un électrolyseur, c’est une première mondiale.
La plateforme Sealhyfe était remorquée depuis Saint-Nazaire, le vendredi 19 mai 2023 vers le site d’essais en mer SEM-REV à 12 miles nautiques, soit 20 km des côtes du Croisic.
Elle était ensuite raccordée au hub sous-marin du site grâce à un câble ombilical conçu et dédié pour cette application. Le système a été redémarré et mis en service en seulement 48 h.
Lhyfe réédite plusieurs fois l’ensemble des tests effectués à quai afin de comparer strictement les résultats, puis s’atteler aux tests complémentaires spécifiques à l’offshore.
L’entreprise va également développer une capacité opératoire unique : production fiabilisée d’hydrogène en mer en milieu isolé, gestion du mouvement de la plateforme et des agressions environnementales, validation des logicielles et algorithmes de production d’hydrogène vert et renouvelable, etc.
Depuis 2017, on prépare cette stratégie d’hydrogène en mer
« On va faire 10MW en mer. On vient de gagner un projet qui va nous permettre de produire 10 fois plus d’hydrogène que ce qu’on produit aujourd’hui, et ce, dès 2026. » explique Matthieu Guesné, patron de Lhyfe
« Donc on a eu un appel d’offre, qu’on a gagné, avec 20 millions d’euros de subventions. Ce sera au large d’Ostende en Belgique. Et là du coup on va produire suffisamment d’hydrogène pour pouvoir installer un pipeline. Parce que ça c’est la façon la plus pratique de ramener l’hydrogène à terre.
Vous allez avoir une plateforme qu’on va convertir à la production d’hydrogène. On va produire 4000 kg d’hydrogène par jour, puis ramener cette hydrogène à terre. Ensuite on doit le le compresser pour le commercialiser en 2026.
Ce sont des étapes qu’il faut franchir les unes après les autres. Et ne pas être uniquement dans la communication. Mais aussi être dans l’industrie, le développement de la propriété industrielle, de la propriété intellectuelle. Tracer cette route de façon à démontrer que c’est que c’est faisable. »
