Agriculture

La Confédération Paysanne 44 alerte sur le retard de versement des aides

La Confédération Paysanne de Loire-Atlantique alerte une nouvelle fois sur les conséquences des conditions climatiques qui perdurent depuis 10 mois dans le département.

La Confédération Paysanne de Loire-Atlantique s’inquiète également de la capacité des services de l’État à réagir face à cette catastrophe. Dans un communiqué, le syndicat agricole déplore :

« Avec une pluviométrie importante depuis 10 mois, bien au-delà de la normale, les conséquences sont nombreuses sur notre travail :

Des semis et plantations d’automne / printemps impossibles ou incomplets, des pertes de récoltes et maladies dans les vignes, des récoltes difficiles en maraîchage. Pas de miel non plus pour les apiculteurs en raison de l’absence d’ensoleillement et des pluies incessantes. Des récoltes de fourrages, ensilages et foins, en mode « sauve qui peut » de mauvaise qualité. Enfin des moissons qui se terminent et s’avèrent catastrophiques.

La situation est encore plus accentuée sur certains secteurs, notamment des marais de Grand Lieu, de Retz, Brière, où il a été impossible de sortir les animaux et de récolter du fourrage suite à des niveaux d’eau trop élevés. Le préjudice estimé est de l’ordre de 2 millions d’euros pour ces fermes dans les marais.

Les trésoreries sont déjà exsangues, les jeunes installés non pas la souplesse pour ce passage difficile.
Des retards de l’administration sur les aides du deuxième pilier de la PAC viennent compliquer la situation et ont déjà largement dépassé le 30 juin !

Nous demandons à l’État d’accélérer les mesures d’aides d’urgence pour les producteurs et productrices touchés et surtout pour ceux qui n’ont pas souscrit une assurance récolte (80%).

Suite à l’abandon de la procédure « calamité agricole » pour l’ISN (indemnisation de solidarité nationale), nous nous inquiétons de la capacité de l’administration, déjà débordée par la nouvelle PAC, à mettre en place rapidement cette mesure.

Nous savons déjà que les délais vont être longs, alors que les éleveurs et éleveuses, des marais en particulier, ont besoin d’une aide urgente. »

 

Visuel de Une : Alain Moreau.

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