La carte scolaire 2024 : le nord du département perd des classes.
Ce lundi matin, 19 février 2024, avait lieu une réunion entre syndicats d’enseignants, représentants de parents d’élèves et la Direction Académique de l’Éducation Nationale (DASEN).
On en sait un peu plus sur les fermetures et ouvertures de classes à la rentrée 2024/25 en Loire-Atlantique.
Un Groupe de Travail étudiait les propositions du DASEN concernant la carte scolaire pour la Rentrée 2024. Elles seront de nouveaux débattues et votées au CSAd du 15/02 (97 fermetures et 48 ouvertures.
Aucune ouverture au Pays de Châteaubriant
Les mouvements des parents, élus et enseignants ont permis de limiter la casse. Ainsi, on évite tout au plus quelques fermetures.
Noyal-Sur-Brutz : l’école primaire Charles Perrault gardera ses quatre classes. Il n’y aura pas de fermeture.
Soudan : une classe de l’école primaire Jacques Brel fermera.
Châteaubriant : en Maternelle REP Claude Monet, il n’y aura pas de fermeture. En revanche en cours élémentaire, il n’y aura pas d’ouverture de classe, comme il était un temps question.
Pas de fermeture non plus à Erbray, à l’école primaire La Rose des Vents, en réseau d’éducation prioritaire ( REP)
Au Petit-Auverné/ Saint Julien de Vouvantes à l’école élémentaire Des Aulnes/Les Rochettes, il y aura bien une fermeture.
Saint-Vincent-Des-Landes : fermeture d’une classe, à l’école primaire Lucie Aubrac.
Contrairement à ce que raconte le président de la communauté de communes Châteaubriant-Derval, le nord du département se désertifie.
La FSU de Loire-Atlantique dénonce le cadre des mesures de carte scolaire prises par le Directeur Académique ce jour, soit la suppression de 25 postes.
Les fermetures de classe en Loire-Atlantique.
Le syndicat FSU déplore cette situation
La baisse d’effectifs constatée dans le département (-699 élèves) comparée au nombre de 548 écoles dans le département n’entraine, en moyenne, qu’une baisse de deux élèves par école. Elle ne justifie pas ce nombre de suppression pour un service public d’Éducation de qualité.
Les zones rurales de notre département subissent avec une violence rare le désengagement de l’État en connaissant un nombre de fermetures de classe très important. Leurs habitant·es aspirent à une vie normale dans laquelle les services publics ont toute leur place. Le ministère de l’éducation nationale n’a que faire de cette aspiration légitime en aggravant les conditions de travail des enseignant·es et celles d’apprentissages des élèves. La FSU44 s’associe aux maires des communes rurales qui demandent la révision des mesures.