Jean-Claude Raux, en réunion publique à Plessé : « Le vrai allié de l’agriculture française, c’est le nouveau Front populaire ! »
Le député sortant a commencé par rappeler ses liens avec Plessé : « Une commune agricole et si dynamique où je suis venu plusieurs fois pendant mon mandat, que ce soit à la rentrée scolaire, à l’école de La Ronde, pour discuter de l’avenir du centre hospitalier de Redon, ou pour échanger avec les agriculteurs et agricultrices installés sur le territoire. »
Presque 100 exploitations agricoles à Plessé
Avec 96 exploitations agricoles dans la commune, Jean-Claude Raux a souhaité donner la parole à Antoine Baron, membre de la Confédération paysanne qui a souligné les carences agricoles de la politique du Gouvernement, forte en paroles mais faible en actes.
Fervent défenseur du monde rural, en pointe sur les enjeux de l’enseignement agricole, Jean-Claude Raux a souligné l’importance de l’agriculture française dans le programme qu’il défend. L’union de la gauche et des écologistes propose une vraie loi d’orientation agricole, ambitieuse, écologique et sociale. Elle doit fixer en priorité des prix planchers et rémunérateurs pour les agriculteurs et permettre de refuser les accords commerciaux comme le CETA qui imposent une concurrence déloyale à nos agriculteurs.
Il conclut sur ce sujet : « Les seuls à défendre une vraie agriculture paysanne, c’est le nouveau Front populaire ! Le vrai allié de l’agriculture française, c’est le nouveau Front Populaire ! »
Lutter contre la désertification des services publics
Après avoir rappelé le danger de l’extrême-droite « arrivée en tête dans les 62 communes du territoire », il a souligné le lien entre la désertification des services publics et la montée du vote Rassemblement national. L’abandon de ces territoires n’est pas une fatalité. Il l’affirme : « Pour la ruralité, l’École, l’hôpital, la Poste, les gendarmeries… je n’ai jamais cessé de me battre ! C’est le cœur de mon engagement. Contrairement au Rassemblement national qui s’est opposé à chaque fois à toute mesure de changement. »
En ce 18 juin, jour de l’appel à la résistance du général De Gaulle, Jean-Claude Raux a appelé à un sursaut politique massif pour ces élections : « Nous célébrions il y a quelques semaines le Débarquement. Cet événement n’aurait pas été possible sans l’Appel du 18 juin. 84 ans plus tard, c’est d’un nouveau sursaut dont nous avons besoin le 30 juin prochain. Il n’y a aucune fatalité ! ».