En présence du maire de Bouvron, Emmanuel Van Brackel, Jean-Claude Raux a tenu un discours tourné sur les priorités économiques et financières du nouveau Front populaire.
Le candidat à sa réélection est revenu sur le choc de pouvoir d’achat promis par la gauche et les écologistes, avec 25 milliards d’euros pour tou·tes les Français·es. Le nouveau Front populaire propose dès l’été d’élever le SMIC à 1600 € net par mois, d’augmenter de 10 % le point d’indice des fonctionnaires et de réunir une conférence sociale pour augmenter les salaires.
« A ceux qui nous disent que le programme du Nouveau Front Populaire est intenable, je réponds que c’ets la situation de notre pays qui l’est ! »
Fier de ce programme, Jean-Claude Raux l’affirme : « Les défenseurs du travail qui paye enfin, c’est nous ! Les défenseurs d’un véritable partage de la richesse en faveur des travailleurs et des travailleuses, c’est nous ! Les seuls qui proposent d’éradiquer la pauvreté, c’est nous ! ».
Pourfendant le programme de ses adversaires, il poursuit : « Marine Le Pen souffle sur les braises de la colère sociale, puis vote contre toute hausse du SMIC avant de rentrer au manoir familial. Il faut dénoncer cette arnaque politique. »
Les attaques contre le sérieux d’un programme social ambitieux ne sont pas nouvelles et se fracassent toujours contre la réalité, que ce soit au moment des premiers congés payés, de la création du SMIC ou du passage aux 35 heures hebdomadaires.
Jean-Claude Raux, rassurant, rappelle d’ailleurs que : « Le programme du nouveau Front populaire est entièrement financé grâce à plus de justice fiscale, ciblant les plus riches et les multinationales, notamment par un ISF climatique et une taxation des superprofits. Pour 90 % des Français·es, pour les petites et moyennes entreprises, nous le promettons : pas d’augmentation d’impôt ! »
Apaisant, Jean-Claude a égrené la liste des économistes qui soutiennent le programme commun : Julia Cagé, Michael Zemmour, Esther Duflo (prix Nobel d’économie). Il poursuit : « Même les libéraux reprennent certaines de nos mesures ! Jean Tirole est pour la taxation de l’héritage, Jean Pisani-Ferry est pour la taxation des plus riches. Nous sommes les plus pragmatiques, la majorité et l’extrême-droite ont un programme dicté par leurs œillères idéologiques. »
Interpellé par une participante sur la désignation de Jean-Luc Mélenchon comme premier ministre, Jean-Claude Raux s’est montré intraitable : « Dans un moment politique où chacune et chacun a besoin de sérénité, le premier ministre devra faire consensus, être capable d’apaiser et de fédérer. »