Loire-Atlantique

Influenza aviaire : une zone de contrôle temporaire

Suite à la découverte de goélands argentés retrouvés morts à La Turballe, le Préfet définit une zone de contrôle temporaire.

Influenza aviaire : une zone de contrôle temporaire voit le jour. Cela fait suite à un résultat positif au virus de l’influenza aviaire sur plusieurs goélands argentés trouvés morts à La Turballe.

Le virus de l’influenza aviaire (IA) était identifié le 19 aout 2022 sur plusieurs goélands argentés retrouvés morts, à La Turballe.

Depuis mi-mai, des mortalités groupées d’oiseaux du littoral (essentiellement goélands argentés mais également mouettes, sternes et fous de Bassan), dues au virus de l’influenza aviaire hautement pathogène, ont été constatées d’abord dans les départements côtiers des Haut-de-France, puis courant juin sur les côtes normandes et depuis juillet en Bretagne. Des foyers sporadiques en élevages ont été confirmés fin juillet dans les départements de la Somme et de la Manche. Et plus récemment, le 17 août, on en signalait dans le département du Morbihan.

Le préfet de la Loire-Atlantique a ainsi pris un arrêté visant à prévenir l’apparition d’influenza aviaire dans les élevages. Une zone de contrôle temporaire (ZCT) est définie. Elle comprend l’ensemble du territoire des Communes de La Turballe, Mesquer, Le Croisic, Guérande et de Piriac- sur-Mer.

Mesures spécifiques applicables dans la zone de contrôle temporaire (ZCT)

Dans les exploitations commerciales, les volailles et les oiseaux captifs détenus sont, en tenant compte de la situation météorologique actuelle et sans préjudice du bien-être animal, mis à l’abri, et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés

Tous les détenteurs d’oiseaux doivent renforcer les mesures de biosécurité. Notamment avec la mise en place d’un système de désinfection des véhicules et des personnes en entrées et sorties de la zone professionnelle.

Une surveillance renforcée des élevages

Les intervenants en élevage mettent en œuvre des mesures de biosécurité renforcées auprès de leurs personnels.

Une surveillance renforcée des élevages et des mouvements de volailles est également mise en place, à l’aide d’autocontrôles internes, afin de détecter précocement la circulation du virus.

Les propriétaires de basse-cours doivent impérativement claustrer leurs volailles ou les protéger à l’aide de filets. Les maires veilleront à la bonne application de cette mesure par les particuliers.

Durant la période de maintien de cette ZCT, une surveillance accrue de l’avifaune sera réalisée.

Surtout, ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages sur ces communes.

La découverte de cadavres d’oiseaux sauvages ou malades doit être signalée en mairie. Ou directement auprès de l’Office français de la biodiversité au 02 51 25 07 87 ou sd44@ofb.gouv.fr

Les cadavres ne doivent pas être manipulés. Toute personne en contact avec les oiseaux sauvages doit prendre toutes les précautions. Et ne pas introduire le virus dans le compartiment domestique.

Monsieur Didier Martin, préfet de la Loire-Atlantique, appelle à la vigilance de tous les acteurs. Notamment les éleveurs, les détenteurs d’oiseaux (basse-cour, élevages…) et les vétérinaires. Il demande de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité.

Pour de plus amples informations sur ces mesures, vous pouvez utilement vous référer au site.

L’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’Homme par la consommation de viande d’origine aviaire, œufs, foie gras.

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