Guillaume Ledoux se paie les factures

Guillaume Ledoux se paie les factures récoltées ça et là dans des forums, des conventions, des vides-quelquechose ou sur le net. Des factures anciennes de quincailler, garagiste, marchand de bois, marchand de vins et spiritueux, ou tout simplement du troquet du coin. Le chanteur de Blankass, qui se produit au Théâtre de Verre à Châteaubriant le 29 mars 2024, était là, une semaine avant pour présenter ses œuvres.

Ainsi les factures de l’Hôtel du Commerce, rue de la Vannerie, les Établissements de bonneterie Durand-Richer, au 25 de la rue Denieulet Gastineau, les échelles Maussion, rue de Fercé (actuelle rue Guy Moquet), ou du café de Victorien Diais, qui tenait son établissement à l’angle de l’actuelle rue d’Angers et de la rue Baptiste Marcet, retrouvent une nouvelle jeunesse. Lors de l’exposition au Théâtre de Verre, on découvre une facture émise par l’usine de charrues Huard…au Vice-Consul d’Espagne en date du 15 mars 1957. Ces factures à entête des entreprises castelbriantaises, Ledoux les macule de ces portraits incongrus de Monsieur Roger.

Guillaume Ledoux expose au Théâtre de Verre

Guillaume Ledoux peint depuis longtemps, de l’acrylique sur toiles et quelques gouaches sur papier. Il y a deux dizaines d’années et quelques, un personnage est sorti de l’imagination de Guillaume : Monsieur Roger. Un sorte de gros bonhomme ventripotent et rigolo, habillé à chaque fois de couleurs pétantes, flashis, qui nous mettent de bonne humeur.

On ne sait rien de M.Roger, ni son poids, ni son métier, ni où il va. On ne connait même pas son épaisseur, puisque Guillaume Ledoux le représente toujours de face. Monsieur Roger est tellement corpulent, que parfois, il sort du cadre.

Au Théâtre de Verre, Guillaume Ledoux propose 26 toiles, acryliques sur toile et gouaches sur papier.