Emmanuel Macron aux Assisses de la mer ce mardi, à Nantes.
Devant l’ensemble des acteurs du monde de la mer, le Président de la République reviendra sur sa vision des enjeux maritimes présentés à Montpellier en 2019 et faire à nouveau de la France, une puissance maritime.
A quelques jours de l’ouverture de la COP28, le Président de la République développera également les défis à venir pour préserver les océans sur le plan international en vue de la préparation de la Conférence des Nations Unies sur l’océan 2025 à Nice. Enfin, le chef de l’état dévoilera les premiers éléments de programmation de l’Année de la Mer qui mobilisera tous les français pour nos océans dès l’Automne 2024.
M. Christophe Béchu, ministre de l’Environnement, M. Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la mer, et Mme Sarah El-Hairy, secrétaire d’État chargée de la biodiversité, seront présents. Christelle Morançais, Johanna Rolland et David Samzun, maire de Saint-Nazaire,seront également présents aux assisses de l’économie de la mer.
Et mercredi 29 novembre, ce sera au tour de Mme Agnès Pannier-Runacher
ministre de la Transition énergétique d’être présente aux Assises de l’économie de la mer. Dans le prolongement de la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables promulguée en mars dernier, la ministre lancera les débats publics sur la planification de l’éolien marin, aux côtés d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer.
Véritable défi industriel et démocratique, l’accélération du déploiement des énergies renouvelables doit se faire avec l’ensemble des acteurs concernés – élus locaux, pêcheurs, entreprises, habitants et les associations environnementales. Pour définir les meilleures zones d’implantation, tout en respectant la biodiversité et les enjeux des différentes parties-prenantes, Agnès Pannier-Runacher avait annoncé à l’été dernier le lancement d’un grand débat public sur chacune des quatre façades maritimes.
Ce débat public, qui durera jusqu’en avril 2024, permettra d’atteindre les objectifs ambitieux fixés par la stratégie nationale énergie climat, mise en consultation la semaine dernière par la ministre, et qui prévoit 18 GW de puissance installée d’ici 2035, soit une production d’énergie équivalente à 6 réacteurs EPR 2.