Châteaubriant

Drogue à Châteaubriant : la gendarmerie met fin au trafic

Châteaubriant de nouveau sous les feux de l'actualité des faits divers. Les gendarmes mettent fin à un trafic conséquent de stupéfiants.

Drogue à Châteaubriant : la gendarmerie met fin au trafic.

Depuis le début de l’année 2024, une série d’opérations anti-drogue menées à Châteaubriant a permis de mettre au jour un important trafic de stupéfiants. Les saisies successives de résine de cannabis et de cocaïne destinées à la revente, conjuguées aux renseignements recueillis et aux surveillances effectuées par la communauté de brigades de Châteaubriant et la brigade de recherches, ont révélé l’existence d’un réseau engendrant un climat d’insécurité notable dans le centre-ville. La coordination des brigades de gendarmerie a payé.

Drogue à Châteaubriant : la gendarmerie met fin au trafic

Le mardi 21 janvier 2025, une vaste opération judiciaire a été lancée à l’aube par la compagnie de gendarmerie de Châteaubriant. Elle mobilisait l’escadron de gendarmerie mobile de Pontivy, plusieurs équipes cynophiles départementales et des renforts des compagnies de Nantes, Ancenis et Saint-Nazaire. L’intervention conduisait à l’interpellation de onze personnes fortement impliquées dans ce trafic, dont huit résidents de Châteaubriant.

Les perquisitions ont abouti à des saisies significatives. Les gendarmes ont mis la main sur plus de 10 500 euros en espèces, 787 grammes de cannabis, 162 grammes de cocaïne. Les enquêteurs trouvaient également un pistolet automatique de calibre 7,65 mm approvisionné. En parallèle, une cinquantaine de clients réguliers étaient auditionnés. La plupart s’approvisionnait auprès des suspects interpellés. Ces consommateurs ont fait l’objet d’amendes forfaitaires délictuelles.

Sur instruction du procureur de la République de Nantes, les trois principaux suspects – deux hommes de 20 et 44 ans et une femme de 42 ans – étaient déférés au tribunal judiciaire de Nantes le vendredi 24 janvier 2025. Ils sont en détention provisoire dans l’attente de leur jugement. Les autres personnes interpellées devront répondre de leurs actes devant la justice, certaines faisant l’objet de compositions pénales.

Châteaubriant touchée par le trafic, pas vraiment une nouveauté

Un trafic de drogue à Châteaubriant n’est pas vraiment une découverte. La sous-préfecture du Nord de la Loire-Atlantique est la commune la plus pauvre du département. Les points de deal apparaissent, disparaissent depuis des années. On a vu apparaître en cœur de ville plusieurs boutiques, bars à chichas, coiffeur, ou Take Away qui tenaient plus de la boutique de blanchiment d’argent que d’un véritable commerce.

On se souvient du trafic de stupéfiants au Jardin des Lilas. De jeunes trafiquants s’étaient appropriés les lieux, mettant le feu, entre autres, au bac à compost. Il a fallu qu’interviennent les jardiniers, membres de l’association. Qu’ils ne lâchent rien, pour que la police municipale intervienne et que le trafic cesse.

Les riverains des rues du centre-ville ont bien tenté d’alerter la municipalité. Alain Hunault, maire en fin de règne, a toujours prétendu qu’il maitrisait la situation. Il n’en est rien. Personne ne l’a vu sortir le soir.

Aujourd’hui, la coordination des brigades de Gendarmerie nationale donne un résultat. Les Castelbriantais souhaitent juste que la cité de 12 000 habitants retrouve sa tranquillité.

Drogue à Châteaubriant : la gendarmerie met fin au trafic © Document Gendarmerie nationale.

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