Crise humanitaire à Gaza : réaction de Johanna Rolland
Suite à la peinture des marches de l’escalier de la Butte Sainte-Anne et à la décision de ne pas demander leur nettoyage au regard de la situation humanitaire dramatique à Gaza, Johanna Rolland, maire de Nantes, précise :
« autant j’ai condamné dès le 7 octobre l’effroyable acte terroriste du Hamas, autant l’hyperviolence indiscriminée ordonnée par le Gouvernement Netanyahu est bouleversante et révoltante. Je la condamne très clairement.
Je demande la libération des otages pour laquelle la Ville avait illuminé le théâtre Graslin en octobre dernier aux couleurs du drapeau d’Israël. Il faut un cessez-le-feu immédiat pour arrêter le massacre de civils innocents à Gaza, ce que symbolise ce drapeau palestinien sur l’escalier. Le Hamas, ce n’est pas le peuple palestinien.»
La maire de Nantes rappelle que sa position « c’est la coexistence de deux états qui doivent vivre en paix et en sécurité. Le massacre de civils doit cesser et il faut répondre à la crise humanitaire insupportable que connaît Gaza.»
Enfin, Johanna Rolland regrette profondément la polémique que tente de lancer Laurence Garnier en parlant de faute morale et politique : « se livrer à une telle instrumentalisation des souffrances n’est assurément pas à la hauteur de l’enjeu et de la situation dramatique à Gaza ».
Alors que le Secrétaire général des Nations Unies déclare que plus d’enfants sont morts à Gaza en 4 mois qu’en 4 ans de guerres dans le monde entier, Johanna Rolland répond à Laurence Garnier :
« les enfants sont les mêmes dans les kibboutz et à Gaza. La morale, c’est de ne pas avoir d’indignation à géométrie variable ».
Samedi 9 mars, Johanna Rolland était présente lors de la manifestation en centre-ville de Nantes pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
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