A Châteaubriant, dans une lettre ouverte, l’association La Mée Ca Gère explique pourquoi elle arrête ses activités. Alain Hunault et Catherine Ciron, maire et adjointe à la culture font systématiquement barrage à toute initiative culturelle qu’ils ne maîtrisent pas. Une exemple de plus du déni de démocratie du système Hunault.
» Soupières, soupiers, festivalières, festivaliers, habitantes et habitants du Pays de la Mée, amoureuses et amoureux d’écologie et de culture populaire.
Vous avez été nombreux et nombreuses à venir au festival de La Rue Râle début avril. Plus nombreux et nombreuses encore à venir profiter de la Fête de la Soupe l’an dernier au mois d’octobre. Deux événements organisés par l’association La Mée Ca Gère respectivement depuis 10 et 5 ans. Ces succès répétés montrent bien que ce type d’événements est apprécié par le public ! Jusqu’à présent la municipalité contribuait à nos organisations à minima. Comme pour toutes les associations de Châteaubriant, elle mettait à disposition les locaux et le matériel public (barnums, sémias,…).
Aujourd’hui, l’aide minimum de la collectivité locale ( Ville de Châteaubriant_NDLR) devient de plus en plus difficile à obtenir pour notre association. N’avons-nous pas affaire à une collectivité qui décourage tout engagement dès lors qu’il ne va pas dans sa direction ?
L’organisation de La Rue Râle 2019 a été l’objet de cinq points de blocage :
1. Le refus de permettre d’implanter un petit chapiteau sur l’esplanade du château sans explications fondées.
2. Le refus d’utiliser le Théâtre de Verre pour proposer un spectacle pour enfants le dimanche 7 avril.
3. Et le refus de mettre à disposition les panneaux d’affichage de la ville type sucette.
4. Des demandes inexpliquées et répétées de modifier nos décorations et installations sur l’esplanade du château. Alors qu’à priori elles n’entravaient pas les lieux.
5. La non-prise en compte de la réservation de la salle et l’enregistrement d’un autre évènement lors de la journée d’installation de La Rue Râle.
D’un point de vue plus global, l’association se heurte à un refus de nous accorder un lieu de stockage pour le matériel dédié aux évènements alors qu’il existe de nombreux locaux municipaux vides.
À l’absence de réponse de M. le Maire ( Alain Hunault) pour rencontrer les responsables de l’association. Ainsi qu’à une subvention symbolique d’un total de 100 euros annuels quand le budget des deux évènements est supérieur à 10 000 Euros.
Nous sommes à présent consternés, découragés et écœurés. En tant qu’habitants du territoire, nous avons besoin de soutien pour organiser de tels évènements qui profitent à tous et de transparence sur les critères d’attribution des subventions aux associations et donc de l’argent public.
Nous sommes donc au regret de vous informer que les bénévoles des deux évènements de La Mée Ça Gère prennent un temps de répit et de réflexion avant d’envisager de les reprendre.
L’association met à disposition les réseaux de communication et le matériel dont elle dispose. Elle reste également ouverte à la mise en place d’ateliers et d’événements alternatifs qui pourront contribuer à ses objectifs : écologie et culture pour toutes et tous.
Dans l’espoir de pouvoir à nouveau organiser des événements festifs et populaires dans des conditions sereines.
L’association La Mée Ca Gère »