Châteaubriant détient le record des fragilités sociales du département.
La Loire-Atlantique figure parmi les départements les moins fragiles de France. Il y fait bon vivre. Malgré tout, il existe des zones d’extrême fragilité.
Dans son récent constat, l’Insee y constate qu’
« Au premier rang, la fragilité est plus forte à Châteaubriant que dans les grands pôles urbains de Nantes et Saint-Nazaire, en raison d’une part plus élevée de non diplômés, d’ouvriers non qualifiés et d’un chômage de longue durée plus présent. «
Dans son rapport les enquêteurs de l’Insee notent que : » La situation se dégrade sensiblement entre 2006 et 2016…Ainsi, à Châteaubriant, dans le quartier de la Ville aux Roses, alors que le chômage de longue durée était à un niveau proche de celui du département en 2006 (42 % des personnes en recherche d’emploi), il augmente de 15 points en 10 ans. Le chômage et la part de contrats courts progressent également. «
A Châteaubriant, les fragilités sociales s’accentuent depuis 2006
Et enfin les auteurs de l’étude approfondie précisent que :
« Dans le quartier le plus fragilisé de Châteaubriant, la Ville aux Roses, les habitants sont deux fois plus nombreux à percevoir le RSA que dans les quartiers à fragilité intermédiaire (respectivement 10 % et 5 %). Ils bénéficient également plus souvent du Fonds Solidarité Logement FSL (3 % contre 2 %). »
Alors, on aura beau multiplier les forums de l’emploi, les pôles…On aura beau construire à grand frais avec les deniers publics un » Quai des Entrepreneurs » et autre usine à gaz. Ce soir, Alain Hunault, le président de la communauté de communes Châteaubriant-Derval imposera une maison des mobilités au Conseil communautaire. Histoire de « remplir » son » Quai des Entrepreneurs « .
Le président de la Com-Com est loin des réalités des chefs d’entreprises, qui eux, chaque jour mouillent la chemise. A Châteaubriant, le ver et dans le fruit et comme une pomme pourrie, il faut réagir et agir. Et ce rapidement.