Cathédrale de Nantes : Un homme arrêté puis relâché. Samedi 18 juillet, suite à l’incendie de la cathédrale de Nantes, un homme de 39 ans, bénévole pour le diocèse était entendu dans les locaux de la police judiciaire de Nantes.
Trois départs de feu à distance conséquente les uns des autres avaient été constatés par les enquêteurs samedi. La verrière centrale était détruite et l’orgue d’une valeur inestimable totalement consumé.
Ce « servant d’autel », avait la charge de fermer la cathédrale vendredi soir. Les enquêteurs voulaient préciser avec lui certains éléments de son emploi du temps.
Ce dimanche 19 juillet 2020, à 13 h sa garde à vue est prolongée pour 24 h
Pierre Sennès, procureur de la République déclare à l’AFP : « Il était chargé de fermer la cathédrale vendredi soir et les enquêteurs voulaient préciser certains éléments de l’emploi du temps de cette personne » Les enquêteurs l’interrogent également « sur les conditions de fermeture de la cathédrale »
« Il faut être très prudent, …Toute interprétation qui amènerait à impliquer cet homme dans la commission des faits serait prématurée et hâtive. » ajoute Pierre Sennès.
Ce dimanche 19 juillet la garde à vue de l’homme de 39 ans était levée à 21 heures. L’homme est ressorti libre des locaux de la police judiciaire, sans aucune poursuite contre lui. Dans l’après-midi de dimanche la circulation reprenait sur le parvis de la Cathédrale St Pierre de Nantes.
🚨CNews coupe son direct pour prendre l’antenne depuis le commissariat de Nantes où une meute de journalistes se jette sur une personne noire pensant interviewer l’homme interpellé suite à l’incendie.
Malaise, ce n’est pas lui 🤦🏻♂️ pic.twitter.com/7ooYTKnbxx
— BalanceTonMedia (@BalanceTonMedia) July 19, 2020
L’origine du sinistre reste reste inconnue à l’heure actuelle
Aucune trace d’effraction et ces trois départs de feux restent un mystère. L’un des foyers de l’incendie se trouvait à coté d’une armoire électrique. C’est au tour des experts du laboratoire de la police scientifique et technique, de prendre le relais dans le cadre de l’enquête ouverte pour « incendie volontaire ». Les enquêteurs devront déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un incendie criminel.
Au lendemain de l’incendie, l’émotion est encore immense chez tous les habitants de Nantes. Qu’ils soient fidèles catholiques ou simples amoureux du patrimoine. Certains ont en mémoire l’incendie du 28 janvier 1972 qui ravageait totalement la toiture de la Cathédrale. Un ouvrier-couvreur mettait le feu accidentellement à l’édifice avec un chalumeau. La cathédrale de Nantes rouvrait en 1985, après de 13 ans de travaux.