Assérac : interdiction de pêcher les coquillages.
Par arrêté, le préfet de la Loire-Atlantique a interdit la pêche, le ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation des coquillages à titre professionnel et de loisir destinés à la consommation humaine en provenance d’une large partie du littoral du département.
La zone géographique d’interdiction s’étend de la limite nord d’Assérac à la pointe de St Gildas et comprend plusieurs zones au large.
Cette interdiction fait suite à la prolifération d’une algue dinophysis qui produit une toxine entraînant des troubles digestifs chez le consommateur de coquillages.
La prolifération d’une algue dinophysis
Les symptômes cliniques sont de type vomissements, diarrhées, douleurs abdominales et surviennent une demi-heure à quatre heures après l’ingestion de coquillages contaminés.
Les toxines produites par le dinophysis ne sont pas détruites à la cuisson.
Il a été demandé aux professionnels concernés de procéder au retrait des coquillages mis sur le marché pour les zones concernées.
Il est conseillé aux consommateurs de ne pas ingérer et de détruire les coquillages provenant de la zone d’interdiction qui seraient encore en leur possession. Et surtout il est recommandé par ailleurs de ne pas consommer des coquillages dont l’origine géographique n’est pas connue ou est incertaine.
Deux chercheurs de l’Ifremer à Nantes en savent plus sur les phycotoxines issues de cette algue microscopique. Ils collaborent avec des chercheurs à l’UBO (Plouzané) et au Virginia Instsitute of Marine Science (E.U.). Ils démontrent que la micro-algue toxique peut aussi endommager les gamètes des coquillages.