Ancenis-Saint-Géréon sauve une classe à l’école Madame de Sévigné.
Le Conseil municipal a été récemment informé que deux classes étaient en danger au sein de la commune : l’une à l’école Alexandre Bernard, l’autre à l’école Madame de Sévigné. Si la baisse des effectifs expliquait cette intention, cette décision a paru inacceptable aux élus municipaux qui dès cette annonce se sont mobilisés.
« Une rencontre avec l’Inspectrice de l’Éducation Nationale et des représentants de parents d’élèves a eu lieu. Nous avons défendu notre position, auprès de la Direction Académique des Services de l’Éducation Nationale. Un courrier a également été adressé à Jean-Claude Raux, député de notre circonscription, et Renan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique, qui nous ont chacun soutenu dans notre combat. Lors du dernier conseil municipal, un vœu a été voté à l’unanimité contre ces fermetures de classes », explique le maire, Rémy Orhon.
Fermeture d’une classe sur deux
Suite à ces différentes interpellations, la Direction Académique des Services de l’Éducation Nationale de Loire-Atlantique a finalement pris la décision ce lundi 19 février de ne fermer qu’une classe sur les deux prévues. L’école Alexandre Bernard se retrouvera donc amputée d’une classe dès la prochaine rentrée scolaire. Après la fermeture il y a deux ans d’une classe à l’école Albert Camus, c’est un nouveau coup dur pour la commune. « A l’heure où le gouvernement a fait de l’Éducation Nationale sa priorité, nous sommes dans l’incrédulité de constater que sur le terrain, les moyens n’y sont pas et les décisions vont à l’encontre des discours », continue le maire. « En fermant une nouvelle fois une classe sur le territoire, force est de constater que l’académie ne tient pas compte de l’évolution de la commune. »
Ancenis accueillera 100 logements
Au cours des 6 prochaines années, Ancenis-Saint-Géréon accueillera près de 100 logements par an. Pour tenir compte de ces prévisions, de grands projets d’aménagement ont été lancés pour favoriser la construction de nouveaux logements dans le cadre, entre autres, de la réhabilitation du quartier Moutel-Corderie, de la ZAC du prieuré, de la Gilarderie et des friches du quartier gare.
« Les classes menacées jouent un rôle fondamental dans la formation académique et personnelle de nos enfants. Leur maintien est prépondérant pour garantir des conditions d’apprentissage optimales, favoriser la réussite scolaire et maintenir la qualité de notre système éducatif local », conclut Myriam Rialet, adjointe à la scolarité.
Visuel : l’école Alexandre Bernard perd une classe.