Aéroport Nantes Atlantique : Johanna Rolland salue les premières annonces qui répondent aux attentes des 24 maires et exprime toute la vigilance de la Métropole pour la suite.
Le 24 octobre dernier, les 24 maires de la métropole nantaise signaient un courrier commun à l’attention de Clément Beaune, ministre des transports ; ils ont présenté au Préfet leur plateforme commune le 26 octobre lors d’une réunion en Préfecture pour exprimer les attentes métropolitaines, dans l’intérêt général, rappelant qu’évidemment, Nantes Atlantique ne serait jamais Notre-Dame-des-Landes.
La santé et la préservation de l’environnement doivent être au cœur du projet qui sera mené par l’État
Les propositions croisent les enjeux de protection de la population, notamment au travers du respect du couvre-feu, et de la nécessaire modernisation de la plateforme.
Les 24 maires rappellent à l’État leur exigence de transparence et de clarté, notamment en renouvelant la gouvernance du projet qui sera retravaillé.
« C’était une réunion utile, constructive avec un certain nombre d’éléments pour notre territoire. Clément Beaune a ainsi répondu favorablement à plusieurs de nos demandes, et en particulier celle qui concerne la réécriture de l’arrêté couvre-feu pour un meilleur respect au bénéfice des habitants du territoire survolé, la santé publique ne pouvant être une variable d’ajustement dans ce dossier » explique Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole.
« Nous saluons une gouvernance plus claire, la décision d’augmenter de 25 % les plafonds d’aide à l’insonorisation, la demande de lancement de travaux d’urgence avant qu’un nouveau contrat de concession ne soit lancé.
Nous prenons acte de l’abandon du prolongement de la piste annoncé par le ministre ainsi que du moratoire pour jusqu’en 2027 des trajectoires d’approche. Clément Beaune apporte enfin aux 24 maires de la Métropole l’assurance d’une véritable coconstruction qui était très attendue et importante pour nous. »
Johanna Rolland a assuré Clément Beaune, dont elle a salué le sérieux et la connaissance du dossier, de la mobilisation de l’ensemble des maires pour la suite des travaux en lui redisant toute la vigilance qui serait la sienne pour que les nouveaux engagements de l’État soient cette fois bien tenus. Elle a enfin insisté sur la question très importante du droit de délaissement sur les communes riveraines, Saint Aignan, Bouguenais, Rezé.