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Migrants à Nantes, vers des hébergements plus durables

113 migrants quittent des gymnases vers des hébergements plus durables.

La 2ème étape du plan de mise à l’abri qui débutait le 5 octobre dernier se poursuit. Conformément aux engagements de Johanna Rolland, Maire de Nantes le 20 septembre dernier lors de la fermeture du campement du Square Daviais. Les gymnases qui accueillent les migrants vont peu à peu revenir à leurs usages habituels. Après le transfert vers des sites plus durables des personnes migrantes.

Nouvelle étape ce vendredi 12 octobre.

Le transfert des 39 personnes du gymnase Léo Lagrange vers Saint-Brévin. Le Gymnase rouvre  au public dès la semaine prochaine. Par ailleurs, 35 personnes qui résident au gymnase Paon et 39 du gymnase de la Géraudière prennent la route de Saint-Brevin,  ou de Nantes Sud pour un logement plus durable. Quelques personnes sont également prises en charge par l’État.

113 d’entre eux vont aujourd’hui vers les sites pris en charge par la Ville de Nantes à Saint-Brévin. 63 personnes qui rejoignent les 54 personnes déjà là-bas depuis une semaine. A Nantes Sud (6 à 10, qui rejoignent les 88 premiers arrivés de la semaine dernière).  l’État via l’OFII (Office Français de l’immigration et l’Intégration) prend en charge une quarantaine de personnes. Cela libère ainsi le gymnase Léo Lagrange et une partie du gymnase Paon.

Le gymnase Léo Lagrange retrouvera ainsi ses activités habituelles. En remerciant pour leur compréhension et leur solidarité les usagers.

La 2ème étape se poursuivra dans les jours et semaines à venir comme Johanna Rolland s’y était engagée. La maire de Nantes rappelle que plus aucune occupation illégale de l’espace public ne sera tolérée.

Pour mémoire : le vendredi 5 octobre, ce sont 142 personnes sur deux sites. Le gymnase Émile Morice (104 personnes) depuis le 21 août dernier. Du coté de la salle Lebel – quartier Grand Blottereau,  ce sont 34 personnes qui vont à Nantes Sud (88 places) et à Saint-Brévin (54 places).

© Photographie Samira Houari-Laplatte. Lors de la manifestation du 6 octobre 2018 à Nantes.

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