Quand on enfourche un vélo en ville, la priorité absolue est d’être visible. Peu importe la météo ou l’heure, un bon éclairage peut faire toute la différence entre un trajet en sécurité et un accident potentiel. À Nantes où les cyclistes font un peu tout et n’importe quoi, les feux arrière des bicyclettes vont devoir cesser de scintiller dès la nuit tombée.
Depuis la pandémie du Covid, le nombre de cyclistes a explosé dans les rues de nos villes, et l’éclairage public ne suffit plus toujours à garantir la sécurité des cyclistes. Conscient de ces enjeux, le gouvernement vient de préciser la réglementation sur l’éclairage des vélos et des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). Sous cet acronyme, comprenez les trottinettes, les vélos à assistance électrique (VAE) ou eBike.
Premier point important : l’éclairage est obligatoire en cas de visibilité réduite. Un cycliste non équipé s’expose à une amende de 11 euros. Mais attention, tous les éclairages ne se valent pas !
Le nouveau décret, publié le 27 novembre 2024, apporte des précisions cruciales. Fini les lampes arrière clignotantes qui peuvent déstabiliser les autres usagers. Désormais, le feu arrière doit être fixe, rouge, et bien visible. Côté avant, le phare doit être blanc ou jaune, également fixe.
Le mode clignotant qui fournissait un éclairage intermittent attirait l’attention des autres usagers de la route. Un décret de 2016, autorisait pourtant les feux arrière clignotants. Ce n’est dorénavant plus le cas depuis fin novembre 2024.
Ces règles peuvent sembler pointilleuses, mais elles visent un objectif simple : assurer la sécurité de tous sur la route. Exit les éclairages psychédéliques qui peuvent distraire ou tromper les automobilistes. Place à des signaux lumineux clairs et constants.
Quelques détails techniques à retenir :
- Feu arrière : rouge, fixe
- Phare avant : blanc ou jaune, fixe
- Amende en cas de non-conformité : 11 euros
Un conseil supplémentaire ? Investissez dans un bon éclairage, sobre mais efficace. Votre sécurité en dépend.