Un hommage pour ne pas oublier. Ils et elles étaient tous là, ce dimanche, à la Sablière, à Châteaubriant, pour la 78e commémoration des 27 fusillés. 27 hommes, internés au camp de Choisel qui donnèrent leur vie et qui furent abattus par les nazis le 22 octobre 1941
Carine Picard-Nilès, la petite fille d’Odette Nilès, Philippe Martinez, CGT, les représentants des villes de Nantes, de Paris, M. le Préfet, M.le Sous-Préfet, le député et les corps constitués entouraient les anciens combattants. Des jeunes ont apporté les terres des lieux de mémoire pour le projet pédagogique de restauration du monument. 185 alvéoles au pied de la sculpture, contenant les terres des autres lieux d’internement, de résistance et de déportation en France ou en Europe.
Un hommage pour ne pas oublier
Ce dimanche, moins de monde qu’à l’habitude peut-être et un temps gris, mais une fidélité inébranlable pour les gens présents. Certains fidèles disparaissent, comme cette année le grand résistant Louis Tardivel.
L’énoncé des noms des fusillés fait froid dans le dos. Et l’air de la Sablière est pleine d’émotion. Dans le monde actuel, il est essentiel de se souvenir. De ne pas oublier.
Des milliers de Guy Moquet.
Carine Picard-Nilès a parlé d’avenir et de la préparation attendue du 80e anniversaire en 2021. Après la première phase de l’aménagement paysager, un musée de la Résistance tout neuf sortira de terre. Ce lieu pour poursuivre et centraliser la recherche sur les lieux de résistance, d’internement ou de déportation en France et en Europe. Pour ensuite rendre accessible ce savoir, via une base de données informatisée accessible à tous. Aux familles de fusillés comme aux visiteurs depuis la carrière ou des Musées du réseau des Musées de la Résistance Nationale (MRN). Le monument est de plus en plus visité et il convient d’y faire des aménagements. Entre autres la création d’une véritable zone de stationnement pour accueillir des voitures et des bus de tourisme et scolaires.
L’hommage avait débuté dimanche matin en hommage aux neuf fusillés du 15 décembre 1941 devant la stèle à la Blisière.
Ce dimanche à la carrière des fusillés, un groupe de l’UPR et du PCRPF était présent.