Le préfet de la Loire-Atlantique a pris un arrêté d’interdiction de la pêche des coquillages en Loire-Atlantique. Ainsi le ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation à titre professionnel et de loisir destinés à la consommation sont interdits. Cela concerne les pêches en provenance d’une partie du littoral Nord du département.
La zone géographique d’interdiction s’étend de la Baie de Pont-Mahé (commune d’Assérac) à Batz-sur-mer (baie de la Govelle). Y compris l’île Dumet. Concernant le traict de Pen Bé, l’interdiction porte uniquement sur les moules, par précaution.
Cette interdiction de la pêche des coquillages en Loire-Atlantique à cause d’une algue…
La dinophysis qui produit une toxine entraînant des troubles digestifs chez le consommateur de coquillages. Les symptômes cliniques sont de type vomissements, diarrhées, douleurs abdominales. Ils surviennent une demi-heure à quatre heures après l’ingestion de coquillages contaminés.
Les toxines de la dinophysis ne sont pas détruites à la cuisson. Les professionnels doivent retirer les coquillages mis en vente depuis le 26 mai 2019 pour la zone 1 Pont Mahé.
Les consommateurs de ne pas ingérer ces coquillages. Il faut détruire ceux provenant de la zone d’interdiction. Et surtout ne pas consommer des coquillages dont l’origine géographique n’est pas connue ou est incertaine.
De nouvelles analyses ont lieu début juin et permettront de prendre de nouvelles mesures si la tendance évolue.
La dinophysis, une algue toxique
Algue microscopique qui produit une toxine nocive pour l’organisme. Elle rend les coquillages impropres à la consommation. Elle touche également les huîtres et les moules.
La dinophysis produit des toxines diarrhéiques (dites toxines DSP ou Diarrheic Shellfish Poison). Celles ci provoquent chez le consommateur de coquillages contaminés, une intoxication dont les effets apparaissent moins de douze heures après ingestion. Les principaux symptômes en sont diarrhées, douleurs abdominales, parfois nausées et vomissements. Ces toxines sont thermostables, la cuisson des coquillages ne diminue pas leur toxicité.