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40 skippers au départ du Vendée Globe 2024

Pour les 40 skippers solitaires qui prendront le départ du Vendée Globe dimanche au large des Sables d'Olonne, sur la côte ouest de la France, les premières heures s'annoncent difficiles.

Les Sables d’Olonne, sur la côte ouest de la France – Les premières heures s’annoncent d’une introduction relativement douce à la course autour du monde sans escale qui a lieu tous les quatre ans.

Sur les tempêtes automnales qui secouent souvent le golfe de Gascogne début novembre, un vent doux de 5 à 10 nœuds devrait permettre à la flotte record de 40 IMOCA de 60 pieds de se mettre en route. En effet, de nombreux coureurs préfèrent davantage de vent pour les propulser vers le sud en direction du cap Finisterre, à l’extrémité nord-ouest de l’Espagne, et ainsi ouvrir plus rapidement la flotte géante et réduire ainsi le risque potentiel de collision. Les skippers solitaires, qui prévoient de passer en mer entre 70 et 110 jours, devront être en état d’alerte maximale.

Même si les marins sont globalement satisfaits de ce début de course plus lent et plus facile.

« Pour une fois, on ne va pas se faire botter les fesses tout de suite », plaisante le novice suisse Oliver Heer (Tut Gut). « Il ne devrait pas y avoir de grosses rafales de vent » ajoute son compatriote Guirec Soudée (Freelance.com) tandis que le skipper britannique Sam Goodchild (VULNERABLE) vainqueur l’an dernier des IMOCA Globe Series confirme qu’un départ calme est attendu.

« Il devrait y avoir un peu de brouillard le matin. Ensuite, on aura quelques nœuds de vent, de 0 à 8 nœuds. « Cela peut aussi être un peu frustrant si on doit attendre que le vent rentre mais on s’adaptera », détaille le skipper français Louis Duc (Groupe Fives – Lantana Environnement).

La ​​brume et le brouillard pourraient être un danger en début de journée. « Il faut espérer que ça se dissipe vraiment avant le départ, ça peut être dangereux », estime Paul Meilhat
(Biotherm).

« Globalement, ça ne sera pas très difficile, ça nous permet de partir sereinement », explique Yoann Richomme, l’un des favoris d’avant-course. Le skipper français de PAPREC ARKÉA apprécie de pouvoir partir au portant, là où son monocoque est le plus à l’aise. « Il y aura un peu de vent arrière léger au départ qui va se renforcer en allant vers le Sud-Ouest », explique Jérémie Beyou qui prend le départ pour la première fois. « C’est un départ beaucoup moins stressant et engageant que ce que l’on connait souvent à cette période de l’année ».

Visuels : Vendée Globe 2024

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